Des fonds importants grâce auxquels le professeur Hagan Bayley du Département de chimie d’Oxford, va pouvoir développer un procédé d’impression par gouttelettes. Une technique semblable au FDM qui consiste à déposer couche par couche des milliers de minuscules gouttes d’eau.
Chacune d’entre elle est recouverte par une membrane plasmique synthétique contenant elles mêmes des protéines de manière à ce qu’elles se comportent comme des cellules simplifiées. Grâce à cette superposition de gouttes on pourrait ainsi reconstituer du tissu humain, mais aussi y impulser un courant électrique afin de reproduire le signal d’une cellule nerveuse.
Nous projetons aussi d’incorporer une matière similaire au tissu humain directement dans les cellules vivantes
Le professeur Hagan Bayley rajoute : « Nous projetons aussi d’incorporer une matière similaire au tissu humain directement dans les cellules vivantes, voir même une matière comprenant elle-même des cellules vivantes. Notre objectif à long terme est de développer une imprimante à tissus synthétiques qu’un chirurgien pourrait utiliser dans sa salle d’opération. Dans 10 ans, l’utilisation de ce genre de tissus seront monnaie courante. La fabrication d’organes synthétiques est par contre beaucoup plus complexe, une perspective plus lointaine… »
Des tissus qui aurait de surcroît une meilleure stabilité cellulaire que les tissus humains d’origine, un procédé qui permettrais des progrès considérables dans la cicatrisation de plaies et dans l’administration de médicaments. Des perspectives qui n’auront pas échappées à IP, Alan Aubrey, PDG du groupe déclarait à ce sujet : « La biologie synthétique et la médecine régénérative seront au cœur du développement des soins de santé au 21e siècle et le groupe IP est heureux d’appuyer OxSyBio. Une startup qui cherche à développer des produits qui vous aideront à réaliser la potentiel de ces domaines passionnants et en pleine croissance. »