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Sandvik lance une nouvelle poudre d’impression 3D à base de cuivre

poudre d'impression 3D à base de cuivre

Connu pour ses matériaux d’impression 3D avancés, parmi lesquels des carbures cémentés, le fabricant suédois Sandvik vient d’enrichir son portefeuille avec une nouvelle poudre à base de cuivre. Appelée Osprey® C18150, celle-ci se destine à la fois à l’impression 3D à jet de liant et au moulage par injection de métal (MIM) en utilisant la technologie Osprey High Yield. On le retrouve aussi sous une forme de poudre plus grossière pour la fusion laser sur lit de poudre (L-PBF) et au dépôt d’énergie concentrée (DED). La société parle d’un matériau conçu pour les applications nécessitant une excellente résistance mécanique à haute température jusqu’à 500°C, tout en conservant une conductivité électrique et thermique élevée.

Avec sa nouvelle poudre, Sandvik entend ainsi répondre aux besoins de nombreuses industries, notamment l’aérospatiale et l’automobile. Combinée à la fabrication additive, elle permettra la production de pièces plus complexes et plus résistantes, comme des composants électriques et électroniques, des applications de transfert thermique, ou encore des pièces de moteurs et de tuyères de fusée.

Rappelons que l’une des difficultés à imprimer du cuivre en 3D, est que ce métal réfléchit si bien la lumière, qu’il renvoie par la même occasion une grande partie de l’énergie nécessaire à la fusion. La parade trouvée par les fabricants de machines et de matériaux, a été de développer des alternatives, comme l’utilisation de nouveaux procédés comme le liage de poudre, des lasers bleus, ou comme dans le cas présent, l’emploi d’un alliage pour réduire la pureté du matériau.

« avec des propriétés et des distributions granulométriques personnalisées, les fabricants de diverses industries peuvent profiter des nombreux avantages que ce matériau a à offrir »

matériau pour imprimer des pièces en cuivre

On apprend que la poudre a déjà été testée et qualifiée auprès de plusieurs clients dans différents secteurs et pour différentes applications. Sandvik souligne la cohérence de son matériau d’un lot à l’autre, ce qui est crucial pour les fabricants d’applications de grande valeur et de haute qualité où la prévisibilité est absolument essentielle. La poudre est fabriquée par atomisation de gaz inerte, ce qui permet de produire une poudre de morphologie sphérique qui offre de bonnes caractéristiques d’écoulement et une densité de tassement élevée.

« Notre portefeuille de poudres métalliques continue de s’étoffer et nous sommes très enthousiastes à l’idée d’y ajouter l’Osprey C18150. » Commente Eleonora Bettini, spécialiste des applications clients pour les poudres métalliques chez Sandvik. « Grâce à notre large gamme de poudres Osprey C18150, avec des propriétés et des distributions granulométriques personnalisées, les fabricants de diverses industries peuvent profiter des nombreux avantages que ce matériau a à offrir. »

Les intéressés qui souhaiteraient se procurer Osprey C18150 pour des applications de fabrication additive, peuvent le faire via la boutique en ligne Osprey Online (Europe) et KBM Advanced Materials (USA). À ce jour, treize imprimantes 3D métal, parmi lesquelles Renishaw, SLM Solutions, Concept Laser, et EOS, sont compatibles avec cette poudre à base de cuivre. Le matériau est également disponible pour d’autres méthodes de fabrication par l’intermédiaire des représentants commerciaux de Sandvik.

En novembre dernier, l’Agence spatiale européenne (ESA) révélait avoir recouru à l’impression 3D pour des bobines électromagnétiques en cuivre pur. Un cas d’application particulièrement intéressant, sachant qu’il s’agit de composants essentiels aux magnétomètres qui permettent la navigation et l’orientation des satellites.

*crédits photos : Sandvik

Alexandre Moussion

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