IEMAI 3D est un fabricant chinois basé à Guangdong spécialisé dans les imprimantes 3D grand format pour les matériaux techniques. Sur ce segment en plein essor, l’entreprise s’est rapidement fait un nom, notamment grâce à sa MAGIC-HT-PRO arrivée l’an passé sur le marché européen. Dotée de la double extrusion, elle peut supporter des températures jusqu’à 450 ° C, ce qui la rend compatible avec des thermoplastiques tels que le PEEK, PEAK, PEKK ou encore l’ULTEM. Conforté par son succès commercial, le fabricant asiatique a lancé une nouvelle imprimante 3D MAGIC-HT-MAX pouvant cette fois-ci fabriquer des pièces jusqu’à 500 x 500 x 700 mm.
Si les plastiques haute performance sont si prisés par l’industrie, c’est qu’ils peuvent atteindre un niveau de solidité équivalent à l’acier tout en étant jusqu’à 80 % plus légers. Leur résistance chimique, leur rapport résistance / poids et la tolérance au feu, expliquent aussi pourquoi les secteurs de l’aéronautique, de l’automobile et du médical l’intègrent de plus en plus dans leur processus de production. L’arrivée de grands noms de la chimie sur le marché de la fabrication additive (Arkema, Solvay, BASF…) a permis le développement de matériaux de plus en plus performants et adaptés aux contraintes de l’impression 3D. Des pièces d’outillage aux éléments de cabines d’avions imprimés en 3D, les cas d’applications se multiplient.
Jusqu’à 16 matériaux techniques comme le PEEK, le CFR PEEK, l’ULTEM, l’ASA…
Comme la majorité des imprimantes 3D dédiées aux matériaux techniques (environ 65 %), la MAGIC-HT-MAX de IEMAI 3D repose sur la technologie FDM. L’imprimante peut monter jusqu’à 500 ºC, ce qui lui permet d’imprimer plus de 16 matériaux parmi lesquels le PEEK, PEKK, CFR PEEK, ULTEM, ABS, ASA. Pour cette raison, elle est équipée d’un système de refroidissement liquide.
Pour se prémunir des effets du warping, un phénomène indissociable des plastiques à haute température, la HT Max dispose d’un plateau chauffant de 180ºC et d’une chambre chauffée à 110 °C. La HT Max embarque également un double extrudeur permettant la création de structures de soutien pour les pièces en surplomb.
Parmi les autres fonctionnalités, on notera la présence d’un capteur de fin de filament et la possibilité de récupération d’impression en cas de panne de courant. La machine intègre également une caméra pour surveiller les impressions, une connectivité WiFi, ainsi qu’un écran tactile. La MAGIC-HT-MAX devrait prochainement faire son arrivée sur le marché européen pour un prix avoisinant les 40 000 €.