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Fleet Space annonce le lancement d’un satellite entièrement imprimé en 3D

Fleet Space annonce le lancement d'un satellite entièrement imprimé en 3D

Le recours à la fabrication additive dans le secteur aérospatial ne se cantonne plus uniquement au prototypage. De Mini-Cubes à Lisi Aerospace, de nombreux acteurs ont compris aujourd’hui comment cette technologie pouvait leur faire gagner en compétitivité en créant rapidement des pièces fonctionnelles autrement plus complexes et légères qu’avec les méthodes de fabrication traditionnelle.

Là où d’autres secteurs peinent à exploiter le plein potentiel de l’impression 3D, celui de l’aérospatial fait figure de bon élève. Le nombre de pièces imprimées en 3D dans Prometheus, le futur moteur-fusée d’Arianegroup, dont la proportion atteindra les 70 %, illustre bien cet aspect. Grâce à l’impression 3D, la coentreprise de Airbus et Safran vise un coût de fabrication de dix fois inférieur à celui du moteur-fusée Vulcain 2 d’Ariane 5.

En Australie, c’est un constructeur de petits satellites du nom de Fleet Space, qui a récemment révélé son intention d’envoyer un satellite entièrement imprimé en 3D. Revendiquée comme une première mondiale, cette nouvelle gamme de satellites baptisée Alpha, viendra compléter la constellation Centauri. Flavia Tata Nardini, la CEO et fondatrice de Fleet Space, explique : “Ce nouveau chapitre de notre histoire est mené par le développement d’une nouvelle constellation de satellites appelée Alpha, qui fonctionnera en harmonie avec notre constellation existante Centauri. Alpha représente une avancée majeure et la première fois qu’un satellite est entièrement créé par impression 3D.  » Avant d’ajouter : « En réunissant la création, le déploiement et le service de la technologie spatiale, il s’agit d’une déclaration claire de notre intention de devenir un leader mondial de la technologie spatiale, et de soutenir l’ambition de l’Australie d’être à la pointe dans ce domaine essentiel.

« Alpha représente une avancée majeure et la première fois qu’un satellite est entièrement créé par impression 3D »


Comparés à l’ancienne génération, les satellites en question seront munis de 64 antennes métalliques, contre seulement 4 auparavant. C’est à dire 16 fois plus, en étant seulement que quatre fois plus lourds grâce à l’allègement obtenu grâce à l’impression 3D.

Si Fleet Space se montre pour l’heure très silencieux quant aux matériaux et procédés additifs employés, il souligne l’intérêt de l’impression 3D pour concevoir des satellites dotés de capacités de connectivité améliorées. On apprend que l’entreprise australienne aurait développé une technologie avancée dites « de formation de faisceaux numériques », qui permettra d’augmenter considérablement le débit des données IoT des clients et donc de desservir un plus grand nombre de terminaux.

« La vision de Fleet Space est que tout le monde, partout, ait accès à une connectivité illimitée, où qu’il se trouve sur le globe, dans les villes, les régions reculées, sur terre ou en naviguant sur les océans. Notre récent investissement de série B nous a permis de concrétiser cette vision en nous lançant dans une nouvelle stratégie audacieuse. Ce nouveau chapitre de notre histoire est mené par le développement d’une nouvelle constellation de satellites appelée Alpha, qui fonctionnera en harmonie avec notre constellation existante Centauri. Alpha représente une avancée majeure et la première fois qu’un satellite est entièrement créé par impression 3D. En réunissant la création, le déploiement et le service de la technologie spatiale, il s’agit d’une déclaration claire de notre intention de devenir un leader mondial de la technologie spatiale, et de soutenir l’ambition de l’Australie d’être à la pointe dans ce domaine essentiel » , conclut Flavia Tata Nardini, CEO et fondatrice de la société.

Alexandre Moussion