Malgré le développement galopant de l’impression 3D et l’étendue de son champ d’application, on ne s’attendait pas à voir cette technologie pointer le bout de son extrudeur dans un domaine tel que celui du maquillage. C’est pourtant ce qui s’est produit à l’occasion d’une conférence du TechCrunch Disrupt 2014 se déroulant en ce moment même à New York.
Une certaine Grace Choi, jeune américaine tout droit sortie d’Harvard, a fait sensation en présentant une imprimante 3D capable d’imprimer du maquillage. Une démonstration à la Steeve Jobs qui pourrait être annonciatrice d’une révolution dans le domaine de la cosmétique.
MINK : l’IMPRIMANTE 3D MAKE-UP
Estampillée Mink, cette nouvelle imprimante 3D a de quoi faire rêver ces dames tant la promesse est belle… A partir d’un simple logiciel, l’utilisatrice y rentre la couleur de son choix sous la forme d’un code qu’elle aura récupéré sur internet, Photoshop, ou même une photo… En effet, chaque couleur possède son code RVB et il est possible de le transposer à son maquillage grâce à ce logiciel.
La machine interprète ensuite ces données pour mélanger plusieurs pigments de couleur à des poudres ou des crèmes brutes. On obtient alors en quelques minutes du blush ou des fonds de teint correspondant exactement à la couleur demandée. Brillant à lèvre, ombre à paupière, mascara, l’imprimante 3D couvre un large spectre de maquillage.
Annoncée pour 2015 au prix de 300 dollars (215€), la Mink devrait selon sa créatrice s’adresser aux jeunes filles de 13-25 ans. Une génération qui est moins ancrée dans des habitudes de consommation, fidèle à telle ou telle marque. Cette imprimante 3D d’un nouveau genre, semble en tout cas sur de bons rails… Après avoir passé l’épreuve du feu de la fameuse FDA, Epson aurait déjà proposé un partenariat à la jeune entrepreneuse…