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Artistes, stylistes, designers… Quelles sont leurs imprimantes 3D de bureau préférées ?

designer

Séduits par sa capacité à créer des formes très complexes et de personnalisation, nombre d’artistes et de designers utilisent aujourd’hui l’impression 3D dans leurs créations. Véritable stimulateur de créativité, ce procédé de fabrication est devenu une vraie tendance dans ce domaine. Mode, peinture, sculpture ou joaillerie, des créateurs issus de tous les domaines ont déjà intégré cette technologie dans leur processus créatif pour matérialiser leurs idées et leur univers.

Si nombre d’entre eux impriment leurs créations sur des machines professionnelles ou industrielles, les imprimantes 3D de bureau sont également très prisées. Découvrons ci-dessous quelles sont les imprimantes 3D personnelles préférées des artistes et leurs applications.

MARTIJN HAGE : ULTIMAKER 2

tableaux 3d

Diplômé de la Graphic Design at the Academy of Arts Minerva de Groningen, l’artiste néerlandais Martijn Hage utilise très régulièrement l’impression 3D dans ses créations. Son œuvre intitulée «Hortus Filamentus » (jardin en filament) inspirée d’un jardin botanique, se compose de neuf tableaux de 50/50 cm dans lesquels ont été intégrés des objets imprimés en 3D. « Ce ne sont pas des natures mortes, mais des organismes vivants où de nouveaux objets imprimée en 3D peuvent apparaitre au fil du temps. » Explique l’artiste. Pour fabriquer les sculptures qui ornent ses tableaux hauts en couleur, Martijn Hage utilisent des imprimantes 3D Ultimaker 2, modèle très prisé également par les particuliers. Dans le cas présent, les pièces ont été imprimées sur un filament PLA 2,85 mm InnoFil3D.

DANIT PELEG : WITBOX 2

(crédits photo : Danit Peleg)

Jeune styliste israélienne, Danit Peleg s’est récemment illustrée à l’occasion de la cérémonie des Jeux paralympique de Rio en confectionnant une robe pour la célèbre snowbardeuse Amy Purdy. Inspirée de la célèbre Naissance de Vénus de Botticelli, cette robe a été entièrement fabriquée avec une imprimante 3D. D’abord modélisée sur les logiciels Accumark et Blender, la pièce a ensuite été imprimée sur l’imprimante 3D Witbox 2 du fabriquant espagnol BQ. « J’ai utilisé la nouvelle version de Witbox, qui est 3 fois plus rapide que celle que j’avais utilisée l’année dernière. » A justifié la styliste. Afin que la snowboardeuse puisse être parfaitement libre de ses mouvements pendant sa chorégraphie, la robe a été imprimée sur un filament flexible FilaFlex Skin couleur chair de la marque Recreus.

VIGO UNIVERSAL : FLASHFORGE CREATOR PRO

porte-stargate

Spécialisé dans de concepts innovants mêlant technologies, informatique et événementiel, le studio belge VIGO Universal a récemment réalisé une reproduction grandeur nature de la célèbre Porte des étoiles de la série Stargate. Exposée depuis quelques jours dans le parc du Musée Royal de Mariemont en Belgique, dans le cadre d’une exposition intitulée « De Stargate aux Comics, les Dieux Egyptiens dans la culture geek », cette réplique de plus de 6 mètres de hauteur se compose de 2000 pièces imprimées en 3D. Pour réaliser cette reproduction titanesque, le studio belge a utilisé une dizaine d’imprimantes 3D de bureau Flashforge Creator Pro. Au total il aura fallu plus de 1000 heures pour imprimer et assembler les différentes pièces.

VICTOR OCHOA : BCN3D SIGMA

Célèbre pour ses bronzes, le sculpteur espagnol Victor Ochoa a réalisé une gigantesque statue imprimée en 3D pour l’Opéra de Montréal. Représentant le personnage d’Agamemnon, cette sculpture de 7,5 m de hauteur et 2 tonnes 400, se compose de 2900 pièces fabriquées par impression 3D. D’abord modélisés sur logiciel Geomagic, les morceaux ont ensuite été imprimés à l’aide de 10 imprimantes 3D BCN3D Sigma. 400 kg de filament auront été nécessaires. Ne pouvant être transportée jusqu’à Montréal à cause de sa taille, la sculpture a été d’abord été fabriquée en petit, pour ensuite être scannée et imprimée directement sur place.

KLAUS LEITL : FORM 1

Dans un tout autre genre, l’artiste-maquettiste autrichien Klaus Leitl, utilise l’impression 3D pour reproduire des insectes bluffant de réalisme. Agrandis jusqu’à 30 fois leur taille original, et mesurant jusqu’à 13,5 cm pour les plus gros, les reproductions se composent de plusieurs pièces imprimées en 3D. D’abord conçus sur les logiciels zBrush et Lightwave, les pièces sont ensuite imprimées à l’aide d’une imprimante 3D Form 1 du fabricant américain Formlabs (aujourd’hui remplacée par la Form 2). Une fois imprimées et nettoyées de leur support, les pièces sont assemblées avec une colle époxy 2k puis peintes à l’aérographe.

SIMONE FONTANA : IDEA BUILDER

épée Ekko

Jeune designer italien spécialisé dans le cosplay, Simone Fontana s’illustre régulièrement à travers toutes sortes de créations inspirées des jeux vidéos et de films. Parmi ses plus belles créations, une reproduction de l’épée d’Ekko, célèbre personnage de League Of Legend. Mesurant 1170 mm de long, l’épée se compose de 10 pièces de 10 à 13 cm de hauteur. Pour imprimer les différents morceaux, le jeune designer a utilisé l’imprimante 3D Idea Builder de l’américain Dremel. Le filament utilisé est un PLA EasyFil de la marque Formfutura. La durée total de l’impression est de 70 heures.

STELIOS MOUSARRIS : ULTIMAKER 2

table-basse

Designer et maquettiste chypriote, Stelios Mousarris a défrayé l’actualité en début d’année avec une magnifique table basse imprimée en 3D. Malgré les apparences, cette œuvre Intitulée « Wave City Coffee Table », n’est pas inspirée du film « Inception ». « Tout le monde ne cessait de me dire que ma table ressemblait à la scène d’Inception La vérité c’est que je voulais fusionner deux choses complètement différentes ensemble : L’océan, qui est quelque chose de très organique et très beau, et des bâtiments, quelque chose de très artificiel…» Expliquait l’artiste.

Modélisée sur les logiciels Rhino et Cinema 4D Studio, les dizaines de bâtiments qui composent le paysage urbain ont été imprimés sur une imprimante 3D Ultimaker 2. Comme le suggèrent les photos, le matériaux utilisé est un filament bois. Le cadre de la table a été fabriqué avec une plaque d’acier très fine, recourbée puis recouverte d’une couche de contreplaqué de 2 mm.

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Alexandre Moussion