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ARCAM investit 31 millions $ dans une nouvelle usine pour ses poudres métalliques

AP&C-Revêtements-poudre-avancées

(crédits photo : Arcam)

Filiale du constructeur suédois de machines de fabrication additive Arcam AB, AP&C Revêtements et poudres avancées, a annoncé ce mardi un investissement de 31 millions de dollars pour la construction d’une seconde usine dans le Grand Montreal. Chef de file mondial dans la fourniture de poudres métalliques de titane de haute qualité, la société canadienne AP&C compte étendre ses activités en ouvrant une usine plus automatisée pour répondre à la demande croissante en poudres spécialisées utilisées dans la fabrication additive, notamment dans l’aéronautique. Bénéficiant d’une aide financière de 11,5 millions $ du gouvernement du Québec, le projet d’expansion permettra de créer 106 nouveaux emplois d’ici 3 ans dont plus de la moitié dès 2017.

« Avec cette nouvelle usine de production de poudre AP&C augmentera sa capacité de production »

« Cet investissement nous garantit de pouvoir fournir à nos actuels et futurs clients des matériaux de qualité supérieure pour répondre aux normes de fabrication élevées des industries aéronautique et biomédicale. Avec cette nouvelle usine de production de poudre et les progrès technologiques d’atomisation, AP&C augmentera de façon significative sa capacité de production en 2017 et les années suivantes« . A déclaré M. Alain Dupont, président d’AP&C.

Division des Industries Raymor basée à Boisbriand au Québec, AP&C était le fournisseur clé de poudre de titane d’ARCAM depuis 2006. Le suédois a racheté la société en février 2014 pour la somme de 35 millions de dollars.

Compagnie fondée en 1997 à MoIndal en Suède, ARCAM propose une technologie de fabrication additive dénommée E-Beam ou EBM pour Electric Beam Melting (EBM ou la fusion par faisceau d’électrons). Ce procédé développé par la société suédoise, consiste à faire fondre des couches de poudre de métal à l’aide d’un faisceau électron, au lieu d’un laser comme c’est le cas avec le procédé DMLS.

Grâce à sa température de fusion plus élevée (entre 700° et 1000°C), l’EBM permet de produire des parties métalliques très denses, permettant donc de mieux conserver les propriétés du matériau. Les applications concernent principalement l’aéronautique via par exemple la production de pièces de moteurs, ou le domaine médical pour la fabrication d’implants médicaux.

Alexandre Moussion