Le fabricant 3D Systems continue de diffuser sa technologie aux quatre coins du monde. Cette fois-ci, l’équipementier américain annonce que National Additive Manufacturing & Innovation Company (NAMI), une société de fabrication additive basée en Arabie saoudite, a fait l’acquisition de plusieurs de ses solutions d’impression 3D, plus exactement les systèmes DMP Factory 500, la DMP Flex 350 Dual et la SLS 380. Un achat dont on apprend qu’il s’inscrit dans le cadre de la collaboration récemment annoncée entre la Saudi Electricity Company (SEC) et NAMI. Cette dernière explique vouloir ainsi tirer avantage de la fabrication additive pour mettre en place une chaîne d’approvisionnement localisée destinée à la production des pièces de rechange utilisées par la SEC, le plus grand producteur, transporteur et distributeur d’électricité du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord.
Dans le cadre du projet, NAMI créera un système d’inventaire numérique destiné non seulement à réduire le temps de production, mais aussi les besoins et le coût induits par le stockage physique. Les solutions de fabrication additive de 3D Systems, notamment ses technologies d’impression 3D métal et polymère, ainsi que les stratégies d’impression NoSupports développées par son Application Innovation Group, sont réputées pour permettre de produire efficacement des pièces d’utilisation finale précises.
Combiner le savoir-faire de NAMI et la technologie d’impression 3D de pointe de 3D Systems permettra de proposer des composants haute performance tels que des roues de pompe, des brûleurs à combustible, des ventilateurs de moteur, des dissipateurs thermiques et des échangeurs de chaleur, le tout en réduisant les besoins de stock physique de la SEC. Cette dernière sera ainsi en mesure d’atténuer les risques liés à sa chaîne d’approvisionnement tout en bénéficiant de coûts réduits et d’une meilleure efficacité.
« Nos solutions de fabrication additive ont fait leurs preuves pour améliorer l’efficacité des chaînes d’approvisionnement et accélérer l’innovation dans différents secteurs », a déclaré Reji Puthenveetil, Vice-président exécutif, Solutions additives, et Directeur commercial de 3D Systems. « Utiliser en parallèle des fonctionnalités de rétro-ingénierie pour les pièces obsolètes et la fabrication additive permet de prolonger le temps de fonctionnement et la durée de vie des équipements. Les capacités d’ingénierie et d’application de NAMI, associées à la puissance de nos plateformes d’impression 3D, seront de véritables atouts dans le cadre de cette collaboration avec la SEC. J’ai hâte de voir comment ce travail profitera non seulement à la SEC, mais aussi aux services qu’elle fournit à ses clients. »
« Le travail que nous effectuons avec la SEC permettra non seulement d’améliorer la fiabilité de sa chaîne d’approvisionnement, mais aussi de réaliser d’importantes économies tout en améliorant les opérations. »
NAMI est une coentreprise entre 3D Systems et la Saudi Arabian Industrial Investments Company (Dussur). Elle jouera un rôle central dans la concrétisation de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite qui est de mettre en place des capacités de fabrication additive localisées, en priorité dans les secteurs de la défense, de l’énergie et de la fabrication.
« Depuis la création de NAMI, nous avons fait des progrès considérables dans le développement de l’utilisation de la fabrication additive dans la région », a déclaré Mohammed Swaidan, Président-directeur général de NAMI. « Notre collaboration avec la SEC renforce notre engagement à répondre aux besoins du secteur de l’énergie, et le savoir-faire de 3D Systems en matière de technologie et d’applications constitue la base idéale pour mettre en place une solution apportant des changements profonds. Le travail que nous effectuons avec la SEC permettra non seulement d’améliorer la fiabilité de sa chaîne d’approvisionnement, mais aussi de réaliser d’importantes économies tout en améliorant les opérations. »
Selon Research and Markets, dans le secteur de l’énergie, le marché de la fabrication additive était évalué à 2,6 milliards de dollars en 2023 et devrait atteindre 17 milliards de dollars d’ici 2032. Avec cette technologie, les entreprises du secteur de l’énergie peuvent ainsi améliorer leur efficacité énergétique, réduire leurs coûts de maintenance et limiter leurs émissions de gaz à effet de serre.