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Minifactory présente sa dernière imprimante 3D industrielle haute température : l’Ultra 2

Minifactory annonce sa dernière imprimante 3D industrielle à haute température : l'Ultra 2

Encore rares il y a quelques années, les matériaux d’impression 3D techniques se font aujourd’hui beaucoup plus accessibles. Conscients de la demande des professionnels et industriels pour des polymères haute performance, les fabricants d’imprimantes 3D et chimistes ont travaillé de concert pour développer des solutions dédiées. Une évolution salutaire qui a conduit le marché de la fabrication additive à accueillir de plus en plus de machines capables de répondre aux contraintes physiques, mécaniques et chimiques de ces utilisateurs exigeants.

Sur ce créneau en plein essor et qui concerne tout particulièrement les filaments polymères hautes-températures comme le PEEK et le PE, Minifactory s’est construit une solide réputation. Basé en Finlande, ce fabricant propose des imprimantes 3D industrielles capables de traiter des matériaux à haute température tels que le PEEK et l’ULTEM. Fort du succès de sa première machine haute performance « Ultra », la société vient d’annoncer le lancement de sa dernière née.

Sobrement baptisée Ultra 2, cette nouvelle génération reprend quelques-uns des fondamentaux qui ont fait le succès de son aînée, comme sa buse chauffante de 400 C°, en incluant des modifications qui la rendent encore plus puissante. Parmi ses avancées, Minifactory explique être parvenue à rendre celle-ci deux fois plus rapide que sa prédécesseure, tout en sauvegardant sa qualité d’impression grâce notamment à sa technologie servocommandée.

L’autre atout de Ultra 2 réside dans sa nouvelle chambre chauffée intelligente qui peut être chauffée jusqu’à une température de 250 C. Ce qui lui permettrait de traiter quasiment tous les filaments polymères actuellement du marché, avec des impressions d’une qualité et d’une précision encore meilleures.

L’utilité d’une telle température, est qu’elle offre en fait la possibilité d’effectuer une recuisson des pièces. Son élévation progressive permet d’assurer une adhésion optimale entre les couches, tout en renforçant la pièce. Minifactory affirme qu’au total, l’Ultra 2 serait capable de prendre en charge plus de 50 types de matériaux différents. « Un nouveau réglage actif de la température rend la chambre chauffée extrêmement stable et permettant un contrôle précis de la température. Ainsi, les pièces imprimées sont désormais fabriquées avec une qualité et une précision encore meilleures. » ajoute le fabricant.

« le contrôle qualité de miniFactory vérifie plusieurs étapes de production critiques, ce qui est une condition préalable à une fabrication additive fiable »

L'Ultra 2, la nouvelle imprimante 3D industrielle de Minifactory

L’Ultra 2, la nouvelle imprimante 3D industrielle de Minifactory (crédits photo : Minifactory)

Les fonctionnalités d’assurance qualité et de fiabilité de l’impression 3D qui faisaient la singularité et la réputation de Minifactory, ont elles aussi été améliorées. En effet, pour la première fois, le suivi de toutes les étapes de fabrication importantes, en commençant par la traçabilité des matériaux, et en terminant par le rapport de qualité des pièces finales, a été compilé ensemble. « Dans l’ensemble, le contrôle qualité de miniFactory vérifie plusieurs étapes de production critiques, ce qui est une condition préalable à une fabrication additive fiable. » explique le fabricant finlandais.

Ce n’est pas tout puisque miniFactory a également inclus un système de contrôle à distance avec alimentation en direct permet de gérer plusieurs machines par un seul utilisateurs. Plusieurs appareils peuvent être gérés en un coup d’œil, le but étant de rendre la planification et la gestion de la fabrication très efficaces et faciles.

Pour ceux qui ne connaîtraient pas bien miniFactory, l’un de ses autres atouts réside dans le fait qu’il fournit à ses utilisateurs les fiches techniques de ses matériaux. Ainsi les ingénieurs peuvent déterminer facilement et rapidement si une pièce imprimée en 3D dans un matériau spécifique sur leur équipement répondrait aux exigences. Pour se faire, l’entreprise finlandaise s’appuie sur des méthodes de test ASTM spécifiques. De cette manière, les utilisateurs peuvent examiner les résultats techniques détaillés et prendre ainsi la meilleure décision quant à savoir si le couple matériau/machine peut répondre à leur cahier des charges.

L’autre particularité de miniFactory que l’on retrouve semble t-il chez très peu de fabricants de machines FFF, réside dans une innovation baptisée Aarni. Concrètement, le fabricant exploite des capteurs d’imprimante 3D qui permettent de surveiller couche après couche le processus de fabrication des pièces. Le but étant bien sûr de garantir au maximum la qualité d’impression.

Particulièrement utile pour ceux qui impriment à des fins de production, ce système génère automatiquement une analyse technique de chaque pièce imprimée en 3D. Le résultat est une sorte de fiche d’identité dans laquelle on retrouve tous les paramètres qui influent sur la qualité d’une impression 3D : température de l’extrusion, température du lit, température de la chambre de l’imprimante et de la chambre du filament, vitesse de ventilation, humidité de la chambre du filament…

Les intéressées qui voudraient en savoir plus sur la technologie de miniFactory pourront se rendre sur son stand  12.1-F29 au salon Formnext les 15 au 18 novembre prochains. Annoncée pour la fin d’année, l’Ultra 2 y sera présentée en avant première. À titre d’indication son aînée Ultra était proposée au prix de 54 000 € HT.

Technologie Aarni permettant de génèrer automatiquement une analyse technique de chaque pièce imprimée en 3D

Technologie Aarni permettant de génèrer automatiquement une analyse technique de chaque pièce imprimée en 3D (crédits photo : Minifactory)

Alexandre Moussion