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3D BUILD : WEERG lance un nouvel outil d’imbrication pour optimiser la production par impression 3D

3D BUILD : WEERG explique les avantage de l'imbrication dans l'impression 3D

Les procédés d’impression 3D sur lit de poudre présentent une différence majeure par apport au FDM, celui de pouvoir s’affranchir de structures de soutien grâce au restant de poudre non traité qui fournit un support aux impressions. L’autre avantage qui en découle, réside dans sa capacité à pouvoir exploiter au maximum le volume de fabrication disponible en imbriquant les pièces. Comparable au célèbre jeu vidéo de puzzle Tétris, cette technique qui a pour but d’optimiser le temps et le coût d’impression, se veut néanmoins beaucoup plus délicate. Outre la difficulté à organiser et répartir les objets selon leur géométrie, s’ajoute en plus la nécessité de maintenir un espacement (au moins 3 mm environ) pour éviter de fusionner les objets ensemble lors de l’impression.

Fort heureusement il existe pour cela des logiciels dédiés, capables d’automatiser cette opération. Leurs tâches consistent à assurer les répartitions et rotations nécessaires d’un groupe de pièces 3D à l’intérieur de l’espace d’impression, de sorte que l’espace vide soit minimisé au maximum. C’est ce que nous rappel Weerg, un service en ligne spécialisé dans l’impression 3D et l’usinage CNC. Basée à Venise, cette plateforme qui abrite désormais la plus grande installation d’imprimantes 3D HP Multi Jet Fusion modèle 5210 d’Europe, a mis au point un nouveau produit destiné aux clients produisant de grandes quantités, tels que les professionnels, les prestataires de services et les industriels, qui peuvent désormais acheter une structure 3D Build.

« Pour obtenir une imbrication optimale, qui en théorie pourrait également être réalisée manuellement avec une dépense considérable de ressources, nous recommandons l’utilisation de logiciels spécialisés, parmi les nombreux disponibles sur le marché« , explique Matteo Rigamonti, fondateur de Weerg. Ce type de logiciel déplace et fait pivoter automatiquement un ensemble de pièces 3D dans la structure afin de minimiser les espaces vides et d’optimiser la qualité et la quantité des pièces imprimées. L’utilisateur peut également utiliser le logiciel pour spécifier le nombre de pièces et la distance minimale entre les différentes pièces.

« ils peuvent bénéficier d’économies allant jusqu’à 60 % par rapport à ce qu’ils auraient dépensé pour produire les pièces individuellement »

technique du nesting pour imprimer plus de pièces

« Les avantages maximaux sont obtenus lorsque l’imbrication est utilisée pour remplir la pleine capacité du 3D Build« , poursuit M. Rigamonti. La technique Build 3D proposée par Weerg permet d’imprimer en 3D avec la technologie HP MJF sur trois matériaux différents : Nylon PA11, Nylon PA12 et polypropylène. « Depuis son récent lancement, ce nouveau service a suscité un intérêt particulier de la part des entreprises qui ont besoin de produire des quantités supérieures à leur capacité de production en externalisant le surplus, ou qui sont confrontées à une surcharge momentanée de travail ou à un arrêt des machines », indique M. Rigamonti. « Le succès de cette formule tient également à l’extrême facilité avec laquelle les clients peuvent réaliser l’imbrication, en nous envoyant le fichier 3D de la structure avec la certitude d’une livraison dans les 3 jours ouvrables. »

Pour ceux qui ne le savent pas, la méthode d’imbrication est aussi connue sous le nom de « nesting » qui vient de l’anglais « to nest », qui signifie nicher et est utilisé pour indiquer une technique d’organisation visant à rendre la production plus efficace en pré-positionnant virtuellement les éléments comme dans un nid. Dans le cas présent, le service 3D Build de Weerg utilise la technologie HP MJF, qui garantit des performances industrielles en termes de qualité, de productivité et de délais de livraison.

« Pour développer ce service, notre département R&D a effectué de nombreuses simulations« , conclut M. Rigamonti. « Si les utilisateurs qui achètent la structure exploitent pleinement sa capacité grâce à une imbrication optimale, ils peuvent bénéficier d’économies allant jusqu’à 60 % par rapport à ce qu’ils auraient dépensé pour produire les pièces individuellement. »

Pour un maximum d’économie, Weerg conseille d’utiliser la hauteur maximale du build, c’est à dire 380 mm pour le PA12 et le PA1, et 370 mm pour le Polypropylène PP. Toutes les pièces inférieures à 1cm³ ou ayant 2 ou plusieurs côtés de dimensions inférieures à 10 mm, doivent être placées dans des cages de contention. Celles-ci doivent avoir des mailles dimensionnées de manière à contenir les pièces afin qu’elles ne soient pas perdues lors des opérations de nettoyage. Quant aux espacement requis, ils doivent être de 100 cm³ pour les pièces moins 10 mm, d’au moins 3 mm pour le PP, et enfin 10 mm pour les pièces dont la densité est supérieure à 25 %. La densité correspond au rapport entre le volume réel de matériau à imprimer et le volume de la zone d’impression (380 mm x 284 mm x Hauteur de l’unité Build), le tout multiplié par 100 (car exprimée en pourcentage).

Alexandre Moussion