Cellink, un spécialiste suédois de la bioimpression, a annoncé l’acquisition de la société allemande de technologie de biodynamie Dispendix GmbH. En acquérant la totalité de ses actions pour 5 millions d’euros, Cellink se renforce en ajoutant les technologies de la société à ses propres solutions de bioimpression.
On apprend que Dispendix est à l’origine d’une technologie brevetée (I-DOT) « Immediate Drop on Demand Technology », qui a été développée pendant 10 ans au sein de l’institut de recherche allemand Fraunhoffer.
Lancé en 2017, leur premier produit disponible dans le commerce dénommé I-DOT One, peut être utilisé dans des applications telles que la distribution de cellules, la génération de matrices, et la fabrication de cellules individuelles. La société compte environ 10 employés, principalement actif dans le développement de futurs produits basés sur la technologie I-DOT.
« nous sommes impatients de franchir une nouvelle étape dans le développement de CELLINK en nous concentrant sur l’industrie pharmaceutique »
Avec à ce rachat, Cellink ajoute la technologie de Dispendix à son propre portefeuille (comprenant les imprimantes Inkredible, Bio X, et divers bioinks) afin d’accroître le taux de distribution de bioinks. La capacité d’Idot à administrer des cellules individuelles, permettra également à CELLINK et à ses clients de créer des micro-tissus plus rapidement et de manière plus reproductible. L’ajout de Dispendix à l’activité de Cellink ajouterait environ 1,16 million d’euros au chiffre d’affaires du groupe pour l’exercice 2017-2018.
« Avec cette acquisition stratégique, nous sommes impatients de franchir une nouvelle étape dans le développement de CELLINK en nous concentrant sur l’industrie pharmaceutique. La plate-forme technologique Dispendix complète bien la gamme de produits CELLINKs et augmente les utilisations de notre bioink innovant par une reproductibilité accrue et la capacité d’imprimer plus structures tissulaires pertinentes. Ensemble, les deux sociétés doivent être plus fortes et capables de proposer une solution plus complète aux clients du monde universitaire et pharmaceutique. » Erik Gatenholm, PDG de CELLINK.
Estimé selon une étude de P&S Research à 100 millions de dollars en 2015, le marché de la bioimpression pourrait atteindre les 36 % de croissance annuelle à l’horizon 2022. Plus tôt cette année, Cellink s’était associée à la jeune pousse lyonnaise CTI Biotech pour développer un traitement personnalisé plus efficace pour les personnes atteintes de cancer.
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