L’un des tendances importantes de ces dernières années sur le segment de l’impression 3D métal, est l’émergence de systèmes grand format et, à l’inverse, de solutions plus compactes. Là où les premiers répondent aux exigences de l’industrie en matière de production en série et pièces de grandes dimensions, les seconds, plus abordables et moins encombrants, s’adressent davantage aux bureaux d’études et ateliers de prototypage, pour la réalisation de petits composants et prototypes.
Dernièrement, Additive Plus, un distributeur américain de solutions industrielles de fabrication additive visant divers secteurs, notamment l’automobile, le dentaire, la santé et l’éducation, a lancé sa première gamme d’imprimantes 3D.
Développée interne, cette famille de machines de type PBF (fusion laser sur lit de poudre), comprenant les modèles A30, A50 et A100, a été pensée pour répondre aux besoins des laboratoires, des universités et des petites équipes de production à la recherche d’une impression métal de haute performance dans un format compact et abordable.
« L’accès pratique à l’impression 3D de métaux ne devrait pas nécessiter un investissement à six chiffres », a déclaré Ashkhen Ovsepyan, fondateur et CEO d’Additive Plus. « Nous avons conçu AO Metal pour aider les chercheurs, les universités et les petits innovateurs qui repoussent les limites des matériaux, mais qui ont besoin d’outils adaptés à leur espace et à leur budget. »
Solution de bout en bout développée par Additive Plus, comprenant l’imprimante 3D A30 LPBF, l’ATO LAB Plus et la CAMSIZER X2
Pour se démarquer, Additive Plus a donc misé sur des systèmes de petits gabarits. La marque aligne trois modèles LPBF qui partagent le même ADN — précision, robustesse et compatibilité avec les matériaux industriels les plus utilisés — tout en couvrant un large spectre d’usages, du prototypage à la production en petite série.
En entrée de gamme, l’A30 AO (59 000 $) joue la carte de la précision dans un format minimaliste. Avec son laser de 200 watts et un volume de fabrication de Ø30 x 60 mm, elle cible les pièces techniques de petite taille, sans compromis sur la qualité. Parfait pour les laboratoires ou les ateliers limités en termes de surfaces.
Plus haut, la A50 (89 000 $) et A100 (99 000 $) montent en puissance et en volume — jusqu’à Ø100 x 100 mm pour cette dernière. Les deux embarquent un laser de 300 watts et peuvent recevoir une configuration double laser en option, de quoi répondre aux besoins des PME industrielles, des équipes R&D exigeantes ou des centres techniques à la recherche d’un outil de production agile.
Côté matériaux, les trois machines sont en mesure de pouvoir traiter des métaux indispensables à l’industrie – 316L, 420, AlSi10Mg, acier maraging Grade 300, ST1 – mais aussi des alliages comme le titane, l’Inconel, le cobalt-chrome, voire des alliages de magnésium et de tungstène, selon les réglages.
Ce n’est pas tout, puisque Additive Plus complète son écosystème avec deux outils clés, d’un côté, l’ATO LAB Plus, un système visant à permettre la production en interne des poudres métalliques personnalisées grâce à une technologie d’atomisation par ultrasons, une avancée précieuse pour le développement de nouveaux alliages.
De l’autre, le CAMSIZER X2, une machine permettant d’assurant un contrôle qualité ultra-précis des particules, en analysant leur taille et leur forme selon les normes les plus strictes. Combinés à l’imprimante 3D, ces deux équipements forment une solution de bout en bout, du matériau brut à la pièce imprimée. Une approche globale qui vise à satisfaire aussi bien les laboratoires de recherche, les établissements académiques, que les acteurs industriels souhaitant gagner en autonomie et en réactivité.
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