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5 Jours autour de l’impression 3D au service de la maintenance : du 19 au 23 mai 2025

5 Jours autour de l'impression 3D au service de la maintenance

Les pièces de rechange représentent aujourd’hui l’une des applications croissantes de l’impression 3D. L’une des raisons de cette tendance est que pour une entreprise, l’indisponibilité d’une pièce peut entraîner des arrêts d’activité lourds de conséquences économiques, et même parfois humaines.

Un besoin d’autant plus vital dès lors qu’elle peut entraîner l’immobilisation d’un équipement, comme par exemple une chaîne de production ou un moyen de transport. Dans d’autres cas, les pièces manquantes, même les plus anodines, peuvent être vendues à des prix exorbitants.

En contournant les chaînes d’approvisionnement traditionnelles, souvent très lentes, contraignantes par leurs minimums de commandes, et émettrices de C02, la fabrication additive offre une alternative plus économique, agile et durable, pour les besoins de maintenance. Elle permet de produire à la demande des pièces devenues rares, trop coûteuses à l’unité, ou spécifiques à un besoin ponctuel.

Dans certains cas, les économies de temps et d’argent peuvent même être considérables. Mentionnons l’exemple de cet étudiant américain (voir photo ci-dessous) qui avec une simple imprimante 3D de bureau, a fait économiser 40 000 $ à une entreprise spécialisée dans la surveillance de l’eau et de l’assainissement, ou de la Deutsche Bahn, l’entreprise ferroviaire publique allemande, qui avec l’impression 3D a ramené ses délais de livraison de dix mois en moyenne, à seulement deux mois.

Grâce à sa grande liberté de conception et l’élargissement considérable de ses capacités matériaux, l’impression 3D facilite également la modification ou l’adaptation de composants selon les contraintes du terrain, ce qui permet d’obtenir rapidement des solutions sans avoir à attendre plusieurs semaines, voire plusieurs mois.

Collin Couch, un étudiant américain qui a fait économiser 40 000 € à une entreprise spécialisée dans la surveillance de l’eau et de l’assainissement, en imprimant une pièce destinée à une caméra d’inspection (crédits : SD1)

En recourant à sa propre imprimante 3D ou en faisant appel à des services spécialisés, il est possible d’imprimer toutes sortes de pièces à la demande, telles que des carters, supports, boîtiers, ou connecteurs directement sur site ou en local, réduisant les délais et la dépendance aux fournisseurs.

Si la fabrication additive n’est pas la solution magique pour résoudre tous les maux de la fabrication traditionnelle, lorsque le bon couple procédé/matériau est mis en face de la bonne application, les bénéfices peuvent être considérables.

Pour cette raison, de grands noms de l’industrie, dont Daimler pour l’automobile, ont déjà commencé à intégrer la fabrication additive pour optimiser la production de leurs pièces détachées.

Quelque soit votre secteur, il est fort à parier qu’à un endroit de votre activité vous puissiez tirez parti des avantages de la fabrication additive pour résoudre vos problématiques de maintenance.

Pour vous aider à y voir plus clair, je vous donne donc rendez-vous du 19 au 23 mai prochain.

Dans le cadre d’un nouveau format que j’ai baptisé « 5 Jours autour », visant à explorer en profondeur une thématique en interrogeant les acteurs et experts du domaine, je vous ferai découvrir 5 cas très concrets d’applications de pièces de réparation imprimées en 3D.

Des polymères chargés en fibres de carbone jusqu’au silicone, vous pourrez vous faire une idée des nombreuses possibilités offertes par l’impression 3D et de ses bénéfices. Alors que vous soyez débutant, simple curieux ou convaincu, ne manquez pas cette opportunité d’améliorer vos connaissances.

Alexandre Moussion