C’était il y a moins d’un an, 3D Systems officialisait la création d’une nouvelle société dédiée à la bioimpression. Une entité dénommée Systemic Bio™ qui avait pour objectif de mettre en oeuvre les récentes percées de la société en matière de bioimpression d’organes et de tissus humains vascularisés.
Connue pour ses imprimantes 3D industrielles à résine et à fusion laser sur lit de poudre, le géant américain de l’impression 3D a ces dernières années nettement accentué ses efforts en direction du secteur de la santé et de la bioimpression. Parmi ses avancées les plus notables, il y avait eu cette démonstration réalisée lors d’une conférence de LIFE ITSELF à San Diego, à propos d’un échafaudage pulmonaire humain imprimé en 3D. L’échange gazeux qu’un poumon permet de réaliser entre le sang et l’air, avait même été démontré sur des modèles animaux.
Quelques mois plus tard, la société avait révélé d’autres travaux portant cette fois-ci sur des plateformes d’organes sur puce h-VIOS (systèmes d’organes intégrés vascularisés humains) qu’elle ambitionne de fabriquer de manière reproductible et en grandes quantités.
Définis comme des systèmes microphysiologiques, ces dispositifs combinant électronique et vivant, pourraient être perfusés avec n’importe quel composé médicamenteux, afin de pouvoir étudier l’efficacité des médicaments et leurs effets sur les tissus sains ou malades aux premiers stades du développement de nouveaux médicaments pharmaceutiques.
« une étape fantastique dans le parcours de Systemic Bio pour accélérer la découverte et le développement de médicaments »
Aujourd’hui, le fabricant américain a franchi une nouvelle étape en ouvrant un siège social dédié. Une installation de pointe située dans le TMC Innovation Factory Labs sur le campus du Texas Medical Center à Houston, où les ingénieurs et les scientifiques de Systemic Bio poursuivront le développement et la production des hydrogels brevetés de la société et de la plateforme propriétaire h-VIOS™ (human vascularized integrated organ). Composée d’échafaudages d’hydrogel vascularisés, cette dernière permet de reproduire les fonctions de plusieurs organes.
« La mise en place et la poursuite de la validation de ces systèmes pourraient réduire de manière significative les coûts élevés et les longs délais nécessaires aux entreprises pharmaceutiques pour mettre au point de nouveaux médicaments. » indique 3D Systems. « Nécessaires aux entreprises pharmaceutiques pour mettre de nouveaux médicaments sur le marché, le nouveau centre d’excellence d’excellence pour la fabrication d’échafaudages permettra la production stérile et de qualité contrôlée de puces et de plaques h-VIOS qui seront utilisées par les partenaires pharmaceutiques de Systemic Bio pour tester les médicaments. »
Pour superviser les opérations de fabrication de Systemic Bio, 3D Systems indique avoir engagé Jeremy Carter en tant que vice-président des opérations. Ses dix ans d’expérience dans la production biopharmaceutique réglementée par les BPF et la FDA en font un profil idéal pour répondre aux objectifs fixés par la société.
« L’ouverture de cette installation est une étape fantastique dans le parcours de Systemic Bio pour accélérer la découverte et le développement de médicaments et un bond en avant pour le domaine de la bio-impression », a déclaré Taci Pereira, PDG de Systemic Bio, PDG de Systemic Bio. « Grâce à la technologie de pointe Print-to-Perfusion™ de 3D Systems, notre nouvelle salle blanche et une équipe exceptionnelle de scientifiques et d’ingénieurs, nous pouvons désormais fabriquer des échafaudages d’hydrogel stériles à usage commercial avec une précision, une qualité et une avec une précision, une qualité et une évolutivité sans précédent. Cela marque un tournant décisif pour la bio-impression, qui passe de la recherche expérimentale à la production à grande échelle de la recherche expérimentale à la production à grande échelle. La plateforme h-VIOS n’est que le début de ce que nous pouvons débloquer dans l’industrie biotechnologique grâce à cette nouvelle capacité, et nous nous réjouissons de continuer à collaborer avec des entreprises pharmaceutiques et biotechnologiques. »