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iBox présente une imprimante 3D résine LCD minuscule pouvant tenir dans une poche

Jusqu’alors synonyme de petite voiture citadine (constructeur Tata) et d’iPod (Apple), le nom de Nano s’immisce désormais dans l’impression 3D. C’est ainsi qu’une certaine iBox, start-up américaine basée à Melbourne en Floride, a baptisé son imprimante 3D. La jeune entreprise a imaginé une machine ultra compacte capable de rentrer dans votre poche tant ses dimensions (85 x 110 x 235 mm) sont ridiculement petites. Financée comme de coutume sur la plateforme de crowdfunding Kickstarter, la iBox fonctionne selon un procédé basé sur la photopolymérisation qui à l’instar de la SLA ou de la DLP consiste à durcir de la résine via un rayon UV.

Cette technique et c’est peut être là tout l’intérêt de ce modèle, diffère des deux autres. Alors que la DLP fonctionne à partir d’un projecteur et le SLA à partir un rayon laser, ici c’est une dalle LCD combinée avec des LED UV qui permet de solidifier la matière. Si pour la DLP on doit remplacer les ampoules toutes les 5000 heures en moyenne, les LED de la Nano ont une durée 10 fois plus élevée soit 50 000 heures (soit environ 10 ans à raison de 12 heures d’utilisation par jour.)

Une technique plus économique, plus rapide et plus précise donc, qui de surcroît peut fonctionner sur une batterie d’une autonomie de 10 heures. Une petite prouesse rendue possible grâce à son petit moteur, qui générant moins de chaleur permet à la machine d’être plus silencieuse car exempt de ventilateur… Dotée de 4 ports USB et d’un port HDMI, la Nano a aussi l’avantage d’être Wifi, chose relativement indispensable pour une machine que l’on on est sensé pouvoir emmener partout…

« supprimer les obstacles pour faire en sorte que les imprimantes 3D soient dans les mains de tout le monde »

Côté logiciel, iBox a développé un programme intuitif et multiplateforme. Propulsé sur Raspberry Pi, il ne requiert aucune installation tout en étant accessible depuis n’importe quels appareils et navigateurs web. Si la Nano affiche une finition supérieure à la moyenne (328 microns sur l’axe XY 0,39 microns sur l’axe Z), son volume d’impression est bien sûr proportionnel à son gabarit soit 4 x 2 x 9 cm.

Si bien qu’on se demande qui pourrait être intéressé par un si petit volume de fabrication… et avec un prix pas si mini que ça… En effet, si les bakers peuvent précommander l’imprimante 3D pour 189 $, son prix de vente final devrait atteindre les 299 €. Un coût proche des modèles low cost (Mod-t, M3D…) dont le volume d’impression est 3 à 4 fois supérieur.

« Nous n’avons pas cherché à améliorer l’impression 3D, nous avons décidé de supprimer les obstacles pour faire en sorte que les imprimantes 3D soient dans les mains de tout le monde. » A déclaré Trent Carter, fondateur d’iBox.

Alexandre Moussion