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TIKO, l’imprimante 3D à 179 $ qui fait fureur

Après Peachy Printer, M3D ou encore la Mod-t, une certaine TIKO vient aujoud’hui renforcer les rangs de l’impression 3D low cost. Présentée en avant première lors de la conférence South by Southwest 2015, cette nouvelle imprimante 3D au design épuré est née de la start-up canadienne Tiko 3D. Très bon marché, avec un prix fixé à 179 $ seulement, cette machine fait déjà grand bruit.

Pour être aussi abordable, Tiko 3D a opté pour la technologie Delta de manière à optimiser au maximum les pièces mécaniques. Contrairement à la plupart des imprimantes de bureau FDM dites « cartésiennes » dont le lit d’impression est mobile et se déplace de haut en bas (axe z) ; avec le mécanisme Delta le plateau est fixe et seul l’extrudeur est en mouvement grâce à trois axes identiques. De ce fait le nombre de composants est réduit et le câblage simplifié… Le temps de montage est par conséquent moins long et les coûts de production moins élevés.

tiko garage

Avec seulement 1,7 kg à balance et 39 cm sous la toise, la TIKO fait figure de poids plume, confirmant ainsi son statut d’imprimante 3D personnelle. Si la plupart des modèles grand public tiennent difficilement sur un bureau, celle-ci y trouve très facilement sa place. Côté matériaux, bonne nouvelle puisque que la TIKO ne fonctionnera pas sur filament propriétaire. La machine sera en effet compatible avec les PLA, ABS, Nylon, HIPS… standards de diamètre 1,75 mm en bobine 1kg. Avec une résolution maximale de 50 microns et basse de 250 microns, l’imprimante est dans la moyenne du marché. Si on ignore encore sa vitesse d’impression, son volume de fabrication est proportionnel à son petit gabarit soit 125 mm de diamètre sur 125mm de haut soit 2,27 litres.

Si le design élégant de la TIKO est déjà est un point fort, la structure souple de son plateau d’impression en est un autre. permettant de retirer facilement les pièces imprimées. Comme en témoigne la photo ci-dessus, l’utilisateur n’a qu’à soulever la partie supérieure du châssis pour retirer sa pièce. Toujours dans l’optique de réduire au maximum le nombre de composants, l’alimentation est la seule connexion. Pas de raccordements à l’ordinateur, ni de clef USB ou carte SD, les impressions seront gérées via un Cloud et transmises par Wifi. Elles pourront également être lancées depuis un Smartphone ou une tablette, où que l’utilisateur se trouve.

Comme de coutume cette imprimante 3D est financée via une plateforme de crowdfunding à savoir Kickstarter. Lancée il y a quelques jours, la campagne de financement a littéralement explosé ses objectifs avec plus de 1,7 millions de dollars récoltés sur les 100 000 $ nécessaires. TIKO 3D prévoit une mise sur le marché courant février 2016.

ensemble des crédits photo : Tiko

Alexandre Moussion