Fort de ces précédentes créations, le designer et musicien Olaf Diegel a de nouveau fait appel à l’impression 3D pour réaliser son dernier instrument. Baptisée « American Graffiti », il s’agit de la première guitare électrique semi-acoustique fabriquée avec une imprimante 3D. Comme son nom peut le suggérer, cet instrument rend hommage au film du même nom réalisé par Georges Lucas, une ode à la jeunesse des années 60.
Olaf Diegel explique y avoir reproduit certains symboles emblématiques de cette époque comme des juke box, microphones, Mel’s Diner, Ray Ban ou encore Hot Rods. « Grâce à l’impression 3D, on peut transformer son imagination en objets solides et surtout personnaliser à volonté. » avait déclaré Olaf à ses premières créations.
Pour réaliser la pièce, c’est une imprimante 3D SLS (frittage laser) de 3D Systems qui a été utilisée et comme matériau une poudre de Duraform PA (en couche de 1mm) qui est un nylon extrêmement résistant. Seule la caisse de la guitare est fabriquée avec ce procédé, les autres pièces telles que la tête, le manche, bridge… ont été rajoutées après.
« ils sont surpris que ça sonne aussi bien, comme une guitare électrique de qualité »
Pour la finition, c’est l’aérographe néo zélandais Ron Van Dam qui s’est chargé de peindre les flammes, référence aux paroles du chanteur Neil Young « My my, hey hey Rock and roll is here to stay It’s better to burn out Than to fade away » (Il vaut mieux brûler franchement que rouiller) imprimées tout autour de la caisse.
Pour les musiciens qui s’interrogeraient sur la qualité acoustique d’un tel instrument Olaf Diegel témoigne : « D’abord ils s’approchent de la guitare plastique avec suspicion… Ensuite, ils jouent avec elle, et là ils sont surpris que ça sonne aussi bien, comme une guitare électrique de qualité. »
Vous pouvez retrouver ici toutes les caractéristiques de la guitare.
*ensemble des crédits photo : Olaf Diegel
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