Dans une communiqué publié il y a quelques jours, ReitlingerEngineering, société allemande spécialisée en ingénierie, déclarait avoir réduit le coût de développement de ses étiqueteuses grâce à l’impression 3D. Selon l’entreprise, ses ingénieurs auraient utilisé une imprimante 3D de bureau pour fabriquer les pinces destinées à maintenir les produits pendant leur étiquetage.
Grâce à sa capacité de personnalisation, l’impression 3D a permis de produire des mâchoires sur-mesure et à des coûts bien inférieurs aux techniques traditionnelles. « La précision géométrique est absolument vitale et le remodelage très coûteux et fastidieux« , explique le designer Matthias Körner.
La plupart des fabricants étant incapables de fournir les fichiers CAO de leurs produits, les mesures sont habituellement prises à la main pour être ensuite retranscrites aux modèles 3D. Les pinces sont alors usinées dans un matériau plastique sur une machine CNC, puis montées sur un support aluminium universel. Une procédure aussi longue que coûteuse, qui a donc incité la ReitlingerEngineering à se tourner vers l’impression 3D plus adaptée à ce genre de pièces.
Imprimante 3D German Reprap X350
Pour ce faire, ReitlingerEngineering s’est donc tournée vers une imprimante 3D dénommée X350. Issue du fabricant allemand German Reprap, ce modèle de bureau dispose d’un volume d’impression particulièrement généreux de 350 x 200 x 210 mm, et d’une épaisseur minimale de couche pouvant aller 0,02mm.
Pour la conception, l’entreprise a opté pour le modèle David SLS-2, un scanner 3D à lumière structurée particulièrement précis (60 microns). En numérisant les objets, les mesures sont plus précises et le travail de modélisation facilité. « L’impression 3D donne une grande liberté de conception au designer » a déclaré Matthias Körner.
Outre sa capacité à réduire le cycle de développement, l’impression 3D a permis de gagner en poids et en précision. Les pinces imprimées sont 70% plus légères mais aussi mieux ajustées, et les vis de serrage habituellement rajoutées ne sont plus nécessaires. « Ce procédé a finalement fourni une solution complète à partir de la définition du problème jusqu’à la pièce finie, ce qui réduit non seulement les coûts mais aussi le matériel. Dans le même temps, elle offre de nouvelles possibilités de conception pour le client, » a conclu Körner.
- Le prix de la German Reprap X350 avoisine les 3300 € et le scanner David SLS-2 2700 €.