A l’occasion du Dental Forum 2016 qui se tient actuellement à Paris jusqu’au 9 avril, la société allemande EOS expose son dernier système de fabrication additive métal dénommé EOS M 100. Fonctionnant sous la technologie DMLS (Direct Metal Laser Sintering) développé par EOS, cette imprimante 3D industrielle s’inscrit dans la lignée de l’EOS M290, modèle star de la marque. Bien que dotée d’un volume d’impression plus petit (Ø 100 mm x 95 mm), l’EOS M 100 propose une qualité de traitement identique. Avec cette nouvelle solution, le fabricant allemand permet aux clients souhaitant imprimer de plus petites pièces, d’accéder à cette technologie à un prix plus abordable.
« le système se concentre sur la production rentable de petites séries »
Grâce à la qualité de son faisceau laser 200 watt, la M100 offre une excellente résolution des détails, et permet de produire des pièces complexes de qualité reproductible. « Le système EOS M 100 impressionne avec sa qualité DMLS éprouvée, et c’est également un choix idéal pour ceux qui souhaitent se lancer dans la fabrication additive. Avec son petit volume de fabrication, basé sur une plateforme ronde de 100 mm de diamètre, le système se concentre sur la production rentable de petites séries. Par exemple, le système peut produire environ 70 couronnes et bridges dentaires en 3 heures. » explique le Dr Adrian Keppler, directeur du marketing chez EOS.
« Cela permet de réduire le temps d’installation, d’augmenter la productivité et d’améliorer la sécurité de l’opérateur »
L’EOS M 100 est compatible avec deux types de matériaux, le chrome cobalt EOS SP2 (certifié CE, CE 0537) et l’acier inoxydable EOS 316L. Le titane EOS Ti64 qui sera prochainement disponible pour ce système, est un alliage léger qui permettra d’ouvrir de nouvelles applications notamment dans le sport automobile et le biomédical.
Mesurant 800 mm x 950 mm x 2,250 mm pour 580 kg (contre 1290 kg pour la M290), la M100 bénéficie également d’une ergonomie améliorée, avec une structure intérieure modulaire, qui facilite l’installation et la maintenance de la machine. « Cela permet de réduire le temps d’installation, d’augmenter la productivité et d’améliorer la sécurité de l’opérateur« . A déclaré Michael Keane Directeur R&D chez le client test Boston Scientific, entreprise américaine spécialisée dans le matériel médical.
En parallèle EOS a également lancé EOSTATE MeltPool Monitoring, un système de contrôle de production automatisé pour son imprimante 3D EOS M290. Destiné aux clients fabriquant en série et aux départements R&D, cet outil de contrôle vise à réduire le risque et à diminuer la durée et les coûts de contrôle qualité, en contrôlant la pièce en temps réel.
*tous les crédits photo : EOS
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