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Aurora Labs veut faire progresser la fabrication additive aluminium dans l’automobile

imprimante 3D Aurora RMP-1

Le spécialiste australien des imprimantes 3D métal Aurora Labs a récemment signé un protocole d’accord avec le fabricant d’aluminium suédois Gränges AB. Le partenariat conclu via la filiale A3D Operations Pty Ltd d’Aurora, portera sur le développement de l’aluminium pour la fabrication additive dans l’automobile et d’autres industries. D’une durée de 5 ans, l’accord couvrira un certain nombre de transactions futures, y compris la pré-commande d’une imprimante 3D Aurora RMP-1 par Gränges.

L’entreprise suédoise réservera quant à elle l’exclusivité de sa poudre d’aluminium à Aurora Labs. Le rapprochement entre les deux sociétés a également pour objectif de collaborer à des projets de recherche et développement portant sur l’utilisation de l’aluminium dans la fabrication additive; dans le secteur automobile mais aussi d’autres applications industrielles.

David Budge, directeur général d’Aurora Labs, a commenté: « C’est une relation remarquable pour Aurora et nous sommes très heureux de nous associer à Gränges, une entreprise novatrice et avant-gardiste proposant des produits largement positionnés dans le secteur automobile. Les transactions proposées, si elles sont réalisées, pourraient potentiellement rapporter environ 7,75 millions de dollars américains aux revenus d’Aurora. En outre, si Gränges achète l’une de nos RMP1, cela entraînera des développements intéressants et innovants sur les marchés des moteurs à combustion interne et des véhicules électriques. Aurora s’attend à voir une énorme croissance de la fabrication additive dans le secteur de l’automobile dans les années à venir. »

Jusqu’à 133 kg de métal imprimé en 3D par jour

technologie Rapid Manufacturing Technology

A l’état bêta, l’imprimante 3D métal RMP1 de Aurora Labs exploite une technologie similaire au frittage laser direct metal (DMLS) dénommée Rapid Manufacturing Technology. Sa vitesse très élevée permettrait d’imprimer jusqu’à 113 kg de métal par jour, soit bien plus que les solutions actuelles à fusion laser sur lit de poudre.

Cette capacité réside en fait dans un système d’impression 3D simultanée multiple (Labs’ Multi Concurrent Printing – MCP) qui permet d’accélérer la fabrication en déposant et fusionnant simultanément plusieurs couches plates en même temps, plutôt que couche par couche.

La RMP1 bénéficie en outre d’un volume d’impression très généreux (450 mm x 450 mm x 400 mm) permettant la fabrication de pièces 10 fois plus grandes que l’Alpha2, l’ancienne imprimante 3D bêta de l’entreprise. Côté esthétique, Aurora Labs travaillerait avec une société de design industriel pour concevoir un caisson élégant et fonctionnel pour son imprimante 3D. Celui que l’on peut voir sur la photo n’est pas la version finale.

pièces imprimées en 3D sur la RMP1

Alexandre Moussion