Le fabricant américain 3D Systems a annoncé aujourd’hui avoir achevé les tests des nouveaux matériaux d’impression 3D de sa plateforme évolutive industrielle Figure 4. Testés selon les normes ASTM et ISO, lesdits matériaux disposeront bientôt de données test de manière à faciliter leur adoption pour les applications de production finale dans divers secteurs. Les ingénieurs seront ainsi en mesure d’évaluer de manière efficace et efficiente des matériaux de production pour la fabrication additive pour leurs applications.
3D Systems qui se revendique comme le premier fabricant de systèmes de fabrication additive à offrir un tel niveau de transparence, explique : « Jusqu’à présent, les données sur les tests de matériaux fournies par le secteur étaient incomplètes pour les applications de production et avaient peu de valeur pour les ingénieurs habitués aux données qui accompagnent les plastiques moulés par injection. Si un ingénieur doit utiliser un matériau pour des applications de véritable production, il doit disposer d’un ensemble de données répondant aux normes industrielles afin d’évaluer son efficacité.
3D Systems reconnaît que ces normes contribuent à améliorer la qualité des produits, à renforcer la sécurité, à faciliter l’accès au marché et au commerce et à renforcer la confiance des consommateurs. Les tests, effectués selon les normes ASTM et ISO, nous permettent de nous adresser à un large éventail de fabricants dans le monde entier et de contribuer à l’utilisation de la fabrication additive pour une véritable production. »
« Ces matériaux qui représentent des améliorations significatives en termes de rendement dès la première impression »
Rappelons qu’une norme au sens de la définition de l’ISO (Organisation internationale de normalisation) est : « un document qui fournit, pour des usages communs et répétés, des règles, des lignes directrices ou des caractéristiques, pour des activités ou leurs résultats garantissant un niveau d’ordre optimal dans un contexte donné. » Afin d’éviter les redondances des documents, l’ISO et l’organisme américain ASTM ont signé un accord visant à obtenir des normes communes aux deux organismes.
En publiant de telles données sur ses matériaux, y compris les propriétés diélectriques, 3D Systems veut éviter aux ingénieurs des séries de tests chronophages pour trouver le matériau approprié avant de passer à des tests de durée de vie à long terme. Les tests de durée de vie électrique peuvent en effet prendre entre 1 000 et 4 000 heures (environ 3 à 12 mois) – y compris le temps passé sur l’équipement de test, le temps opérateur et le temps de mise sur le marché.
3D Systems explique avoir effectué une série de tests avec ses tout nouveaux matériaux Figure 4 conçus pour les applications de production : Figure 4 PRO-BLK 10, Figure 4 EGGSHELL-AMB 10, Figure 4 HI TEMP 300-AMB, Figure 4 FLEX-BLK 20, Figure 4 RUBBER-BLK 10, Figure 4 TOUGH-BLK 20, Figure 4 MED-AMB 10 et Figure 4 MED-WHT 10. La société a effectué des tests sur une vaste gamme de propriétés, notamment : la stabilité environnementale à long terme, les données électriques, l’inflammabilité UL94, la biocompatibilité, les propriétés mécaniques ISO, les tolérances des propriétés mécaniques isotropes et la compatibilité avec les fuites automobiles et les réactifs chimiques.
« Ces matériaux ont des propriétés uniques et convaincantes qui représentent des améliorations significatives en termes de rendement dès la première impression, de déflexion thermique, de stabilité aux UV, de durabilité, de flexibilité et de résistance aux chocs, tout en permettant d’obtenir des flux de production numérique directs et biocompatibles. » Ajoute 3D Systems. « Ils complètent le portefeuille de l’entreprise qui, associés à la technologie d’impression 3D, aux logiciels et aux services de 3D Systems, ont permis aux clients de créer près de 200 millions de pièces de production pour la seule année 2019. »
3D Systems abordera l’importance des données complètes sur les tests de ses nouveaux matériaux à l’occasion d’une intervention à l’occasion de la 2020 AMUG Conference (Chicago) intitulée « The Industrialization of AM: High Speed Direct Production with Advanced Polymers » (L’industrialisation de la fabrication additive : production directe à grande vitesse avec des polymères avancés) le mercredi 25 mars à 13 h 30. Pour plus d’informations, consultez le site Web de la société.