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Le français Microlight 3D et sa technologie de micro-impression 3D remportent le concours i-LAB

fondeur de la start-up microlight 3D

Les fondateurs de Microlight 3D Michel Bouriau, Denis Barbier et Mme la ministre Frédérique Vidal pour la remise du prix

Spécialiste de la micro-impression 3D, la start-up française Microlight 3D continue d’enchaîner les récompenses. Lauréat une première fois du trophée de l’innovation Medi’nov 2017, la jeune pousse tricolore a reçu un nouveau coup de projecteur en remportant cette fois-ci le Grand Prix du concours i-LAB. Organisée par le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche pour les entreprises innovantes, ce concours prime chaque année depuis maintenant 20 ans, les entreprises les plus innovantes issues de la recherche académique française.

Microlight 3D est un acteur atypique dans le paysage français de l’impression 3D. Née en 2016, cette entreprise grenobloise issue de 5 années de recherche, a développé une technologie d’impression 3D submicromique, soit une résolution d’écriture inférieure au micron.

Cette technique de l’infiniment petit basée sur la photopolymérisation, permet de réaliser des formes très complexes et d’écrire avec une précision inégalée directement dans les matériaux biologiques. En imprimant à l’intérieur de protéines ou de collagène, son imprimante 3D laser promet des applications passionnantes en terme de médecine régénérative et personnalisée.

« différentes applications parmi lesquelles la micro-robotique, la micro-fluidique ou la biologie cellulaire »

« Cette technique permet la réalisation des pièces les plus complexes avec une résolution cent fois meilleure que les imprimantes 3D du marché. Microlight3D a déjà vendu plusieurs de ses machines en France et à l’étranger, pour différentes applications parmi lesquelles la micro-robotique, la micro-fluidique ou la biologie cellulaire. » Commente Microlight 3D.

La start-up a récemment fait la démonstration de sa technologie en imprimant le plus petit auto-portrait au monde, celui de l’artiste plasticien Michel Paysant. Conçu à partir d’un scan de sa propre en tête, le fichier numérique a été imprimé à une résolution de seulement 0,2 microns (0,0002 millimètres).

Une fine couche d’or de 100 nm d’épaisseur a ensuite été ajoutée. Visible à partir d’un microscope, la sculpture nanométrique de 80 microns de hauteur est exposée jusqu’au 3 novembre prochain à la FRAC Artothèque du limousin.

Alexandre Moussion