Si l’impression 3D personnelle se limitait il y a encore quelques années aux traditionnels ABS et PLA, elle dispose désormais d’un très large éventail de consommables. Plastique souple, ultra léger, résistant, phosphorescent, à base de bois ou de métal… L’offre a littéralement explosé aujourd’hui, avec une diversité impressionnante de filaments, aussi bien dans leurs propriétés physiques et mécaniques, que leurs couleurs.
Filimprimante3D distributeur français de consommables et de matériels pour imprimantes 3D, a fait la démonstration de cette formidable diversité, à travers la fabrication d’une voiture radiocommandée 100 % imprimée en 3D. Née il y a 2 ans, la start-up rennaise a en effet relevé le défi d’imprimer la totalité des pièces composant la voiture (excepté bien sûr la partie électronique et moteur), malgré la diversité des contraintes physiques et mécaniques.
« le reste est 100 % imprimé en 3D, des pneus aux différentiels, et la voiture roule »
Pour concevoir cette voiture radiocommandée haute en couleur, l’équipe de Filimprimante3D s’est appuyée sur le design d’un projet similaire né en 2013, imaginé par un maker suédois du nom de Daniel Noree. « Une fois le modèle choisi, les matériaux ont été soigneusement sélectionnés, en fonction des contraintes appliquées à chacune des pièces. Mis à part le moteur, l’électronique et la visserie, le reste est 100 % imprimé en 3D, des pneus aux différentiels, et la voiture roule ! » Explique Filimprimante3D dans un communiqué.
« le pari est réussi, la voiture est fonctionnelle et roule ! »
– Ainsi le châssis a été imprimé dans un alliage PC/ABS assurant à la fois résistance et longévité.
– Les pneus avec un filament flexible de type TPU.
– Les jantes dans du polycarbonate, matériau particulièrement résistant mais difficile à imprimer.
– Les amortisseurs ont été imprimés sur un filament nylon, matériau combinant à la fois souplesse et résistance.
– Les supports de suspension dans un alliage PET/Carbone assurant à la fois grande légèreté et résistance.
– Les Turnbuckle (tendeurs) ont quant à eux été imprimés dans un filament POM réputé pour sa grande solidité et sa précision.
Au total la voiture RC a nécessité 300 heures d’impression (dont 17h pour chaque pneu) et 30 h de montage. Les pièces ont été imprimées sur plusieurs imprimantes 3D de bureau : Ultimaker, Flashforge Dreamer, et une Vertex K8400 modifiée pour imprimer le flexible. « Bien entendu, la voiture est moins robuste qu’un modèle d’usine. Mais le but était de mettre en exergue les spécificités des différents matériaux ; le pari est réussi, la voiture est fonctionnelle et roule ! » Souligne Filimprimante3D.
- Les pneus et bumper ont été imprimés dans un filament NinjaFlex Rose Flamingo à 49,90 € TTC la bobine de 500 g 1,75 mm
- Les plaques de protection et toutes les pièces roses (hors pneus) sur un ABS rose eSun à 18,40 € TTC la bobine de 1kg
- Les supports de transition sur le filament carbone XT-CF20 de ColorFabb à 49,99 € TTC la bobine de 750 g
- Les jantes + les fusées sur un filament Polycarbonate vert translucide à 34,90 € TTC la bobine de 1kg
- La cage de différentiel et triangle de suspension sur un ABS blanc Verbatim à 29,99 TTC la bobine de 1 kg
- Les amortisseurs avec le filament nylon 645 de Taulman 3D à 35,90 € TTC la bobine de 450 g
*tous les crédits photos : Filimprimante3D