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Andrey Rudenko lance une imprimante 3D béton pour la R&D

imprimante 3D béton LAByrinth

Malgré les nombreux freins techniques et réglementaires qui subsistent encore, la fabrication additive a posé ses premières pierres dans le secteur du BTP. Longtemps employée pour la réalisation de maquettes et de prototypes, cette technologie permet désormais la construction de toutes sortes d’édifices, en béton, polymère et même en acier.

En 2015, Andrey Rudenko, l’un des précurseurs de ce mouvement, avait défrayé l’actualité pour avoir imprimé un château miniature dans son arrière-cour. Inventeur de l’imprimante 3D Concrete House, l’architecte américain nous revient cette fois-ci avec une nouvelle machine pour le béton appelée LAByrinth.

Spécialement conçue pour la recherche et développement, cette imprimante 3D compacte et personnalisable, se destine à l’élaboration de nouveaux matériaux de construction 3D.

« nous utilisions un modèle similaire pour la R&D pour la plupart des expériences »

château imprimé en 3D

Château imprimé par Andrey Rudenko

Selon son géniteur, la LAByrinth a été développée pour répondre aux demandes récurrentes des laboratoires de recherche et développement, et des universités. Son volume de construction modulable de 1 x 1 x 1 mètres à 5 x 5 x 3 mètres, lui permettra de s’adapter plus facilement aux environnements de travail.

« Dans notre laboratoire, nous utilisions un modèle similaire pour la R&D pour la plupart des expériences. Vous pourrez imprimer des objets de grande taille – nous avons utilisé une imprimante similaire en 2014 pour imprimer le château. » Indique Andrey Rudenko. « Cette imprimante n’inclut pas la station de mélange vous devrez utiliser votre propre mélangeur / pompe pour alimenter le mortier (‘encre’) à la tête d’impression. »

La LAByrinth est d’ores et déjà disponible sur le site de sa société Total Kustom pour un prix entre 150 000 et 200 000 dollars. Elle sera expédiée sous forme de kit et accompagnée d’une semaine de formation gratuite. Sur le papier, l’imprimante 3D promet une vitesse d’impression maximale de 40 mm / s pour une précision X / Y de 1-2 mm et de 0,5-1 mm sur l’axe Z.

Alexandre Moussion