Accueil » Evènements et salons de l'impression 3D » Visite 3D Printshow Paris 2014 – 5ème partie

Visite 3D Printshow Paris 2014 – 5ème partie

Il y a quelques jours je vous faisais visiter la partie centrale du 3D Printshow 2014 de Paris.  Nous allons poursuivre notre visite du salon avec au programme de cette 5ème partie toujours plus de machines… Une imprimante hollandaise ultra rapide, une open source bon marché, une tchèque écologique et quelques incontournables…

Ci-dessus la fameuse Creatr HS, une imprimante de type FDM que l’on doit au fabricant hollandais Leapfrog en train d’imprimer son propre logo, une grenouille. Il s’agit d’une version améliorée de la Creatr qui comme son nom l’indique (High Speed) est plus rapide, une vitesse d’impression 5 fois plus élevée pouvant atteindre les 300mm/s. Si la Replicator 2 arrive à l’égaler sur ce point, seule la One Evo de Dynamo 3D et ses 400mm/s parvient à la dépasser.

A 699 €, la EX1 Basic de l’Allemand 3D FreeSculpt fait partie des imprimantes 3D personnelles les plus abordables du marché. Tout de plastique blanc vêtu ce modèle designé par Luigi Colani est livrée prête à l’emploi. Comme en témoigne la deuxième photo, la EX2 n’a plus rien à voir avec sa grande sœur. Le plastique et les courbes harmonieuses ont laissé place au chassis noir et aux angles droits. Un virage esthétique à 180° qui à de quoi étonné, FreeSculpt ayant le fait le choix d’un design très standard qui se fond désormais dans la masse… Heureusement à 899 € la EX2 propose de nombreuses améliorations comme deux extrudeuses, un volume d’impression 25% supérieur à sa grande sœur (23 x 15 x 18 cm) pour une résolution passant de 150 à 100 microns.

Commercialisée sous le nom d’Afinia sur le marché américain, la UP Plus 2 fait partie des imprimantes 3D personnelles les plus appréciées des utilisateurs, qu’ils soient particuliers ou professionnels. Compacte, légère et facile d’utilisation, cette imprimante vient de rentrer dans le guide 2015 de 3DHubs et dans le classement 2015 des meilleurs imprimantes 3D du magazine américain Make.

La Printrbot simple Metal est l’une des imprimantes DIY et open source les plus prisées des makers. Légère (seulement 7kg) et peu encombrante ce modèle propose en plus un volume d’impression intéressant (15x15x15) pour son gabarrit, même si on peut quand même regretter qu’elle ne soit compatible qu’avec le PLA. Son point fort reste bien sûr son prix très abordable, celle-ci étant proposée à 599 $ dans sa version assemblée et 539 $ en kit.

Ici la Cartesio une imprimante que l’on doit au fabriquant Mauk Custom Creations et qui se base sur le modèle Reprap. Ce modèle se décline dans 3 versions : la W1 DIY (Do It Yourself) livrée en kit avec uniquement le boitier arrière – la W1 version assemblée avec toujours le boitier arrière mais non certifiée CE et la W1CE assemblée avec ses 4 façades et certifiée CE. Le volume d’impression (450x225x200mm) est l’un des plus élevés dans sa catégorie.

Conçue par le fabricant tchèque Be3D, la Deegreen vient remplacer sa grande soeur la DeeOrange. Cette version améliorée imprime deux fois plus vite pour un volume d’impression 2 fois plus élevé soit 15x15x15 cm. Comme son nom l’indique celle-ci se veut écologique en raison de sa compatibilité exclusive avec le PLA et le WoodFill, deux matériaux biodégradables. Des arguments à mon sens un peu léger pour la qualifier de « verte »…  Toutefois le design a été je trouve particulièrement réussi, d’autant que pour l’ avoir observé pendant quelques minutes en action, la machine est particulièrement silencieuse.

On finit enfin par un grand classique, l’Ultimaker 2 ici en train de finir l’impression d’un masque en forme de polygones (fichier téléchargeable ici). Signe de son succès et de sa fiabilité celle-ci a été élue meilleure imprimante 3D dans le classement 2015 de Make pour la catégorie « meilleure qualité d’impression ». Elle a également été classée comme 3ème meilleure imprimante dans la catégorie Enthousiast du guide 2015 de 3DHubs.

Articles relatifs aux salons dédiés à l’impression 3D

À la découverte du Formnext 2019

Alexandre Moussion