Il y a quelques jours, je vous faisais découvrir la section art et mode du 3D Printshow 2014 de Paris. Dans ce 3ème volet je vous fais rentrer dans la partie centrale du salon, la « zone industrie et imprimantes 3D » où une quinzaine de fabricants et de distributeurs exposaient leurs modèles. Entre imprimantes professionnelles et imprimantes personnelles, découvrez un large panel de machines, chacune avec leur spécificité et les caractéristiques techniques propres au procédé d’impression qu’elles emploient.
Nous commençons par le stand de Cubeek3D avec la Mcor Iris du fabricant Mcor Technologies, une imprimante 3D professionnelle fonctionnant par SDL (Selective Deposition Laminated). Il s’agit d’un procédé très singulier et qui diffère beaucoup des autres imprimantes. En effet il n’est pas question ici d’imprimer avec du plastique ou de la poudre de polyamide mais avec du papier. Cette technique appelée aussi laminage par dépôt sélectif consiste à superposer des feuilles de papier qui sont encollées et pressées entres elles, une lame vient au fur et à mesure découper les contours de la pièce.
Toujours chez le même exposant on retrouve la fameuse BeeThefirst, une imprimante FDM made in Portugal développée par Beeverycreative. Esthétique, intuitive et facilement transportable, cette dernière n’aura pas mis longtemps à se faire une place dans le paysage de l’impression 3D personnelle. Celle-ci est même rentrée dernièrement dans le classement 2015 du magazine américain Make récompensant les meilleures imprimantes 3D personnelles.
Ici la Zim du fabricant Zeepro, l’une des rares imprimantes 3D personnelles françaises. Présente sur le stand de Cubeek 3D, elle avait été présentée la matinée même à l’Apple Store du carrousel du Louvre. Dotée d’une double tête d’extrusion et d’une caméra intégrée, vous pouvez également vous connecter à l’imprimante via votre iphone ou votre ipad pour lancer vos impressions à distance.
Ci-dessus la fameuse One Evo de l’italien Dynamo 3D, avec sa vitesse d’impression de 400 mm/s elle est actuellement l’imprimante 3D personnelle la plus rapide du marché. C’est une puce électronique développée par le Danois Create it Real qui a rendu possible cette prouesse technique.
Ici le stand du distributeur Kreos, à gauche l’imprimante 3D Arm 10 issue du fabricant Japonais Roland DG. A l’origine ce dernier est surtout connu pour ses impressions 2D grand format, ses systèmes de gravure et de fraisage. Si sa couleur orangée n’est pas sans rappeler une certaine Form 1, celle-ci fonctionne selon le même principe c’est-à-dire par stéréolithographie avec un rayon UV qui vient solidifier de la résine liquide photosensible. A droite (la SRM20) il ne s’agit pas non pas d’une imprimante 3D mais d’une fraiseuse de bureau.
En parlant de la Form 1 voici justement sa version améliorée la Form 1+. Si la dernière née de Formlabs lui ressemble en tout point, son laser est 4 fois plus puissant, sa vitesse d’impression 4 fois plus rapide et sa résolution encore plus élevée que celle de sa grande sœur.
Dans un tout autre registre et à une toute autre échelle… La Projet 660 Pro de 3D Systems, une imprimante 3D industrielle qui fonctionne selon un procédé d’impression couleur appelé CJP (Color Jet Printing). Cette technique qui rejoint la 3DP consiste à superposer de couches de poudre et à les fusionner grâce à un liant coloré. Dimension de l’appareil : 188x74x145 cm pour 340 kg à la balance…
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