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L’école supérieure des ingénieurs ESILV lance un nouveau cours dédié à la fabrication additive

l'ESILV lance un cours sur l'impression 3D

ESILV – Pôle Léonard de Vinci – Fablab © Let It Be

L’accélération de la fabrication additive dans l’industrie implique un besoin soutenu en nouvelles compétences et en formation. Selon une étude menée par la plateforme Joblift, le nombre d’offres d’emploi liées à l’impression 3D avait plus que doublé en 2017. À eux seul les ingénieurs et techniciens en génie mécanique représentaient 45 % des offres. Si les formations diplômantes en France, à l’image du DU impression 3D de l’UBS ou de l’INP-Ensiacet de Toulouse, peinent encore à décoller, les cours dédiés à l’impression 3D se multiplient dans les universités.

Consciente de l’importance de cette nouvelle technologie pour l’ingénieur de demain, l’ESILV (École supérieure d’ingénieurs Léonard-de-Vinci) a crée un cours de fabrication additive pour ses étudiants en Majeures Modélisation et Mécanique Numérique et Industrie 4.0. Lancé ce mois-ci, ce nouveau cours de 5e année intitulé « Technologies de Fabrication Additive » se découpe en 5 grands volets : Enjeux des technologies de Fabrication Additive, introduction générale aux différentes technologies de fabrication additive ainsi que les techniques de modélisation et de simulation des procédés, Zoom sur le processus de dépose de matière – EAM (Extrusion Additive Manufacturing), Méthodologies d’implémentation – notion de « Design to Function » et Mise en œuvre concrète sur un cas de redesign d’une pièce à produire en impression 3D.

imprimante 3D Lynxter

Imprimante 3D S600D de Lynxter acquise par l’ESILV à des fins de recherche et de formation.

Dans le cadre de la mise en place de cet enseignement et de projets de recherche, l’ESILV a ajouté à son parc machine une nouvelle imprimante 3D, celle du fabricant français Lynxter. Basée à Bayonne cette jeune pousse a développé une machine delta professionnelle qui se distingue à plusieurs titres ; en premier lieu son extrudeur haute température (450 °), mais surtout sa tête-outil à triple extrusion qui lui permet d’imprimer jusqu’à trois matériaux haute-performance à la fois. Avec cette imprimante modulable et ouverte, il est possible d’utiliser aussi bien des pâtes céramiques, que du filament ou du silicone. Les étudiants auront ainsi accès à un large choix de matériaux pour mettre en pratique les théories apprises en concevant des pièces dédiées à l’impression 3D.

Tandis que la société Lynxter participera activement à l’élaboration et à l’animation de ce cours, le spécialiste des logiciels de simulation numérique ANSYS abordera les aspects de modélisation et simulation des procédés, sans oublier bien sûr l’optimisation topologique, la validation, le process d’impression et le développement du matériau.

Alexandre Moussion