A l’instar du secteur de l’automobile, l’aéronautique fait de plus en plus appel à l’impression 3D, un procédé qui présente de nombreux avantages par apport aux techniques traditionnelles. Diminution des coûts de production et de développement, délais raccourcis entre la commande d’une pièce et sa fabrication, économie de la matière première, allègement des pièces (jusqu’à 50%) tout en conservant leur résistance…
Les bénéfices de cette technologie ont déjà convaincu nombre de constructeurs, parmi lesquels Boeing, Rolls Royce ou encore General Electric. A l’image de cette tendance on apprend aujourd’hui qu’Airbus a fait appel à Stratasys pour imprimer plus d’un millier de pièces pour le nouveau biréacteur Airbus A350 XWB. Livrées en décembre 2014, les pièces ont commencé à être produites un an plus tôt, un nombre record de composants imprimés en 3D pour un seul avion.
« Nous pouvons produire des pièces d’aéronefs avec un poids de 30 à 55% inférieur »
« Nous sommes à l’aube d’un changement radical dans la réduction et l’optimisation du poids. Nous pouvons produire des pièces d’aéronefs avec un poids de 30 à 55% inférieur, tout en réduisant la matière première utilisée de 90%. » A déclaré Peter Sander, Vice-Président des concepts et technologies émergents chez Airbus. « Cette technologie change clairement la donne, diminuant également la dépense totale d’énergie utilisée dans la production de près de 90 % par rapport aux méthodes traditionnelles. »
Côté technique, on sait que les pièces ont été imprimées sur des imprimantes de type FDM (modèle Fortus) sur une résine ULTEM ™ 9085 de Stratasys certifiée par Airbus. Ce thermoplastique disponible en brun et en noir est particulièrement adapté pour la fabrication des composants internes des avions. Outre son excellent rapport poids-résistance, ce matériau conforme aux normes d’inflammabilité, de fumée et de toxicité (FST), répond parfaitement aux règles sécurité.