Comme tout procédé de fabrication, l’impression 3D possède ses propres défis et contraintes de fonctionnement. Lorsqu’on utilise une imprimante 3D, on peut être confronté à toutes sortes de problèmes pouvant survenir avant, pendant, ou après le processus d’impression. Du warping, à la sous extrusion, en passant par la panne de filament et les défauts d’impression, un certain nombre de facteurs doivent être anticipés pour prévenir les erreurs. Si les réglages des logiciels et de la machine, tiennent une part importante dans la qualité des résultats, certains accessoires et appareils peuvent aussi être la solution. Dans cet article, retrouvez 7 appareils et accessoires permettant de résoudre les problématiques les plus couramment rencontrées chez les utilisateurs d’imprimantes 3D de bureau FFF.
Solution n°1 : Un appareil de soudure pour ne plus avoir à jeter ses filaments
L’une des problématiques les plus fréquentes et quasi inévitables rencontrées par les utilisateurs d’imprimantes 3D FFF, sont les chutes de filaments qu’ils doivent se résoudre à jeter. L’une des raisons à cela est qu’il difficile d’exploiter la totalité d’une bobine. Parfois la quantité de filament est insuffisante pour envisager une nouvelle impression, d’autres fois le filament se casse, soit pendant l’impression, soit lors des changements de bobine.
Pour éviter ce gaspillage, et ses effets néfastes tant sur le plan économique qu’écologique, il existe des appareils de soudure. L’un des plus populaires du moment, est le « Filament Connector » de Sunlu.
Conçu pour les filaments de diamètre 1,75 mm, ce système permet de relier vos chutes de matériau en chauffant à 185 °C. Il ne lui faut pas plus de 3 minutes. L’autre intérêt de cet appareil, est qu’il peut aussi être utilisé pour créer des filaments personnalisés avec des changements de couleur.
Solution n°2 : Retirer les imperfections de ses impressions 3D grâce à un ébavureur
A moins que vous ne découvriez l’impression 3D, vous devez savoir qu’une pièce est rarement totalement finie au sortir d’une imprimante. Des étapes de post-traitement sont souvent nécessaires pour retirer les supports ou améliorer son aspect esthétique.
Lorsqu’on imprime, à fortiori avec des filaments, votre pièce peut présenter des bavures inesthétiques créées par des surplus de matière.
La solution pour retirer ses imperfections, consiste à utiliser des ébavureurs. La bonne nouvelle est qu’on peut trouver des kits très bon marchés. Livrées avec des lots de lames tranchantes et rotatives, ils vous permettront de lisser vos impressions.
Solution n°3 : Les cutters à ultrasons pour faciliter le post-traitement et les finitions
Toujours dans l’optique de résoudre vos problématiques de post-traitement et de finition, pour les budgets plus élevés il existe sur le marché ce que l’on appelle des scalpels/cutters à ultrasons.
L’une des rares solutions disponibles sur le marché, est celle de Phrozen. Le fabricant d’imprimantes 3D propose un appareil conçu pour réaliser ce type de tâche plus rapidement et sans traces.
Capable de vibrer à une fréquence phénoménale de 40 000 Hz, c’est à dire 40 000 vibrations par seconde, sa lame vibrante permet de couper sans effort et de manière très silencieuse, des supports d’impression 3D, ou d’ébavurer vos prints.
Se présentant sous la forme d’un stylo, cet appareil vous permettra de retirer facilement sans traces les supports d’impression de vos pièces, corriger différentes imperfections, ou tailler des joints pour assembler différentes parties.
Solution n°4 : une bobine numérique pour évaluer la quantité de filament restante
Une autre solution pour résoudre les gâchis causé par les chutes de filaments consiste à évaluer plus précisément la quantité de matériau restante.
Afin que ses utilisateurs ne se retrouvent plus à court de consommables en cours d’impression, et puissent achever leurs impressions plus sereinement, le fabricant d’imprimantes 3D Creality propose une bobine numérique.
Grâce à sa balance électronique intégrée, cet appareil affiche et pèse avec précision le poids restant de filament. L’utilisateur peut ainsi comparer avec la quantité estimée par son slicer.
En tant que porte-bobine, cet accessoire présente également des atouts de ce côté-là. Des roulements intégrés permettent de réduire la résistance à l’alimentation de l’extrudeuse, garantissant ainsi un flux de filament plus fluide et offrant une impression plus stable.
Solution n°5 : Obtenir des impressions de qualité grâce aux boîtes de séchage
Bien paramétrer et calibrer son imprimante 3D, n’est pas la seule chose qui va conditionner la réussite d’une impression 3D. La qualité des filaments joue un rôle tout aussi important.
Particulièrement sensibles à l’humidité et à la chaleur, les filaments mal conservés peuvent en effet engendrer des problèmes d’extrusion qui nuisent à la qualité et la précision d’impression. Pour lutter contre ces problèmes (buse bouchée, warping, problème de liaison entre les couches… etc), il existe ce que l’on appelle des boîtes de séchage.
Inspiré des déshydrateurs alimentaires, mais avec des fonctionnalités améliorées et adaptées aux contraintes de l’impression 3D, ces appareils peuvent traiter un large éventail de matériaux.
L’un des plus populaires du moment est le Space Pi, une solution proposée par le fabricant d’imprimantes 3D Creality. Doté d’un système de ventilation circulaire à 360 °C, cette boite de séchage assure un séchage uniforme de votre bobine.
Côté paramétrage, on y trouve aussi un écran tactile qui permet de régler facilement le minuteur (de 0 à 48 heures) et la température (de 45 à 70 °C), tout en affichant les informations nécessaires (temps de séchage, température, humidité) pour un séchage parfait.
Offrant aussi la possibilité de sécher vos bobines tout en imprimant, Space Pi a la capacité de traiter jusqu’à 12 matériaux différents, (PLA, PETG, ABS, ASA, PA, PC, PET, PP, TPU…). Côté diamètre, il accepte aussi bien les filaments 1,75 mm que 2,85 mm.
Solution n°6 : Surveiller les erreurs d’impression avec des caméras
Parmi les difficultés rencontrées par les utilisateurs d’imprimantes 3D, il y a le fait qu’ils ne peuvent pas en permanence garder un œil sur leurs impressions. Une contrainte qui devient d’autant plus importante lorsque vous avez à gérer plusieurs machines à la fois, où la moindre erreur peut avoir des conséquences très coûteuses.
Pour répondre à cette problématique, le fabricant d’imprimante 3D Creality a mis au point une webcam dénommée Creality Nebula. Conçue pour surveiller et enregistrer les impressions 3D, cette caméra USB haute résolution peu capturer des images en 1920 x 1080 pixels.
L’autre point intéressant de cet appareil, est qu’il a vraiment été pensé pour surveiller des travaux d’impression 24/24, y compris la nuit. Il se peut en effet que par soucis d’économie, à fortiori s’il s’agit d’une activité professionnelle, que l’utilisateur ait besoin de limiter au maximum sa consommation électrique.
Dotée d’une vision nocturne avec bascule automatique et d’une lumière LED infrarouge de 940 nm, cette webcam assure une surveillance continue, même dans des conditions de faible luminosité.
Solution n°7 : Limiter les émissions nocives grâce à un kit de filtration
L’une des contraintes de sécurité inhérente aux imprimantes 3D FFF, est que de fines particules nocives sont émises lors du processus d’impression. Il a été démontré par plusieurs études, que des centaines de composés organiques volatils (COV) peuvent être libérés, ainsi que des particules ultra-fines (PUF) pouvant causer des problèmes cardiovasculaires et pulmonaires.
Pour protéger les utilisateurs d’imprimantes 3D grand public, lesquelles sont souvent dépourvues de systèmes de filtration, ou peu efficaces, Alveo 3D a développé sa propre solution. Dédiée aux imprimantes 3D Creality, la marque leader sur ce marché, celle-ci se présente sous la forme d’un kit qui permet de réduire considérablement les particules ultrafines et les concentrations de COV, soit jusqu’à 4 fois selon les tests menés.
Équipé d’un filtre HEPA13, ce système retient efficacement jusqu’à 99,95 % des particules ultrafines (PUF), tandis que le charbon actif intégré élimine les composés organiques volatils (COV). Une des caractéristiques principales de ce kit est son design modulaire et pratique, sans nécessiter de modifications. De plus, certaines pièces du boîtier de filtration doivent être imprimées par l’utilisateur directement sur son imprimante 3D.
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