Lorsque l’on débute en impression 3D, choisir sa machine n’est pas la chose la plus aisée qui soit. Cela peut même devenir un véritable case tête. La multiplicité des procédés et technologies sont une jungle dans lesquels même les plus confirmés peuvent se perdre. Les imprimantes 3D résine (SLA, DLP, LCD…) et filament (FFF/ FDM) reste néanmoins les deux catégories de machines les plus populaires. Un plébiscite qui s’explique du fait de leur plus grande simplicité d’utilisation et leur prix plus abordable que les autres procédés industriels tels que le frittage laser. Un succès d’autant plus légitime qu’aujourd’hui les imprimantes 3D de bureau dites grand public ont considérablement progressé. Il n’est plus nécessaire de dépenser des milliers d’euros pour espérer obtenir des performances dignes de ce nom et des impressions de qualité.
De leur fonctionnement à leur qualité de surface, les imprimantes 3D résine et filament ont néanmoins leurs propres spécificités. Pour vous aider à y voir plus clair, PRIMANTE3D a donc interrogé deux professionnels. Dans le coin gauche nous avons Dominique Perrin, un créatif spécialisé dans le modélisme, dans le coin droit Nicolas Delille, designer et artiste 3D. Chacun expose ses arguments et son expérience en ce qui concerne les applications créatives et de loisirs pour ces deux types d’imprimantes 3D.
« Donc clairement le détail est un facteur important dans le choix entre ces deux procédés… »
Bonjour Nicolas et Dominique, pour les lecteurs qui ne vous auraient pas encore découvert, pourriez-vous rappeler vos activités respectives ainsi que vos compétences diverses dans le domaine de l’impression 3D ?
Nicolas : Bonjour Alexandre. Je m’appelle Nicolas Delille, je suis designer et artiste 3D et je propose depuis 2020 des formations en ligne sur ZBrush.
Cette année, je me suis associé avec Dominique, un expert en impression 3D résine, pour créer ensemble une nouvelle offre : Miniatures Makers.
Nous proposons des formations en impression 3D résine SLA, en modélisation 3D et donnons des conseils à ceux qui souhaitent vendre leurs modèles 3D en ligne, et pour cela nous nous appuyons sur notre chaîne Youtube Miniatures Makers.
Dominique : Hello Alexandre, je suis Dominique Perrin, à la base je suis issue de l’univers wargaming, warhammer, et depuis 2001 je me suis passionné pour la peinture et le modélisme (figurine et décors). Mais j’étais arrivé à une certaine limite… j’avais plus ou moins fait le tour.
C’est là que j’ai commencé à chercher à faire mes propres créations mais aussi à avoir mon magasin de figurines à domicile à moindre coût ! C’est à ce moment là que j’ai découvert ZBrush pour la modélisation 3D pour faire mes propres figurines, et j’ai fait la connaissance de Nicolas qui était mon mentor sur la formation.
Ensuite j’ai fondé une ferme d’impression 3D Farmer Studio Miniatures qui propose de l’impression 3D sur demande avec un catalogue de plus de 500 figurines (sous licences).
Comme n’importe qui qui débute dans l’impression 3D, l’une des premières difficultés à laquelle vous avez été confrontés a été de choisir votre imprimante 3D. Quand on est un particulier ou un professionnel sans gros budget et que l’on souhaite acquérir sa propre machine, les deux possibilités qui s’offrent à nous sont l’impression 3D de type résine, ou celle à partir de filament. Avant de nous partager vos avis et expériences, rappelez-nous les fondamentaux de ces deux procédés.
Dominique : Une imprimante 3D (FFF Fused Filament Fabrication), fonctionne avec un filament thermoplastique qui est fondu et déposé couche par couche à l’aide d’une buse d’impression. Après chaque couche, le plateau d’impression descend pour permettre l’extrusion de la couche suivante. Ce processus se répète jusqu’à ce que l’objet soit entièrement imprimé.
L’impression 3D à base de résine utilise généralement la photopolymérisation comme procédé principal, que l’on retrouve dans des technologies telles que le SLA (stéréolithographie), le DLP (Digital Light Processing) ou le LCD (Liquid Crystal Display). Ce processus implique l’utilisation d’une source de lumière UV pour solidifier la résine, mais les méthodes de solidification varient en fonction des technologies utilisées. Une imprimante 3D SLA repose sur l’utilisation d’un laser pour imprimer point à point alors que la technologie DLP qui utilise un projecteur pour projeter une seule image sur l’ensemble de la plate-forme de fabrication à chaque couche.
« une bonne connaissance des réglages du slicer est un élément clé, car on peut gagner pas mal d’heures en modifiant certains paramètres »
En termes de volume de fabrication tout d’abord, quelles sont les capacités d’une imprimante 3D FFF comparée à une imprimante résine ?
Dominique : Tout dépend encore de la taille de l’imprimante en elle-même, car même dans les deux technologies on trouve des équivalences. L’avantage d’une imprimante résine, c’est le temps d’impression : il ne sera pas rallongé en fonction du nombre de modèles 3d déposés sur le plateau d’impression mais de la taille (le modèle le plus grand est pris en compte dans le calcul du temps d’impression) alors qu’avec une imprimante filament, le temps se rallonge en fonction de la quantité de matière à déposer.
Nicolas : Effectivement, pour avoir débuté avec du PLA, j’ai été surpris des temps extrêmement longs d’impression. On peut dépasser la journée pour des pièces, et c’est là qu’une bonne connaissance des réglages du slicer est un élément clé, car on peut gagner pas mal d’heures en modifiant certains paramètres.
Et pour répondre au volume de fabrication, je dirais qu’à prix égal, le volume de fabrication sera plus avantageux sur une imprimante FFF (généralement plus large), mais moins souple (monotâche).
« L’impression FFF c’est à privilégier surtout pour des objets imposants, très basiques sans vraiment de détails… »
L’une des différences majeures entre l’impression 3D résine et filament réside dans leur qualité de surface et de détails, ainsi que leur précision. Qu’avez-vous pu observer sur ce point ? Quels impacts ces trois aspects ont-ils sur les opérations de post-traitement, plus exactement le nettoyage et la finition des pièces ?
Dominique : La différence se fera sur la qualité de l’impression, le détail et la finition. L’impression FFF donne des impressions un peu grossières. C’est à privilégier surtout pour des objets imposants, très basiques sans vraiment de détails, car il faut poncer et lisser. L’impression filament perd en détail, et il y a un gros travail de post-finition à faire pour effacer toutes les lignes et l’aliasing (ponçage, lissage, etc).
Alors qu’en résine liquide non, la finition est parfaite, détaillée, creusées et lisses. Le seul post-traitement à faire, c’est le nettoyage et l’exposition aux uv pour solidifier la résine davantage.
Je dirais pour résumer :
Si vous souhaitez des impressions sans exigence particulière, de façon récréative, d’objets basiques, sans détail ou finition tout en gagnant sur le post-traitement (pas de nettoyage) => Impression FFF
Si vous souhaitez des impressions pour des détails et finitions presque parfaites, de qualité professionnelle, mais avec un post-traitement (nettoyage et UV) => Impression résine liquide.
« Heureux possesseurs d’une imprimante PLA et d’une imprimante résine, j’ai vraiment halluciné quand j’ai fait ma première impression test en résine »
Nicolas : Heureux possesseurs d’une imprimante PLA et d’une imprimante résine, j’ai vraiment halluciné quand j’ai fait ma première impression test en résine, sur ma petite Elegoo Mars 3 Pro. Le détail était déjà incroyable, sans couches visibles. Donc clairement le détail est un facteur important dans le choix entre ces deux procédés.
Mais pour moi, tout ne doit pas se résumer à la qualité de finition, car tout le monde ne souhaite pas imprimer des figurines ultra-précises en PLA. J’ai imprimé une veilleuse pour un de mes enfants (avec une résine phosphorescente) sur une hauteur de 20cm qui rend très bien. Je n’ai pas poncé ni rien. A peine imprimé, c’était posé dans la chambre et ça marche très bien.
En outre, on peut imprimer pour son imprimante en FFF, et ça c’est génial : des tiroirs, un porte-bobine, des améliorations pratiques. L’imprimante peut s’auto-améliorer.
Par contre, pour des problématiques de précision, la résine devient quasi obligatoire.
Après je trouve le post-traitement assez lourd. Il faut être bien équipé et bien organisé. On est clairement pas dans le “prêt à l’emploi” du FFF sur de la résine.
Les gants, les spatules, le masque, le tapis en silicone, les filtres à résine, les rouleaux de sopalin, les bidons d’IPA, la Wash&Cure et j’en passe… Le post-traitement n’est pas déplaisant, mais vous ne pouvez pas l’expédier en 2mn. Une belle figurine ça se mérite !
Et il faut une pièce dédiée, sécurisée et ventilée, donc ce n’est pas possible pour tout le monde.
Mais j’avoue que la qualité est tellement bluffante qu’on fait avec.
« Pour une grande productivité en quantité, la résine liquide est gagnante en plus de la qualité. »
Venons en à la vitesse d’impression, l’une des autres particularités majeures qui différencient les imprimantes à extrusion de filament de celles à résine. Sur ce critère, qu’est-ce qui rend plus pertinent un procédé qu’un autre ? Par ailleurs, comment se comporte l’impression résine et l’extrusion filament sur le plan productivité ?
Dominique : L’impression 3D résine est beaucoup plus rapide que le FFF, sur un même modèle qui prend 3 / 4 h en résine ça peut aller jusqu’à plus de 15h et plus en FFF. Sur un modèle identique dupliqué plusieurs fois (au max de la capacité de l’imprimante), peu importante la quantité de modèles sur le plateau, le temps ne sera pas rallongé sauf si un modèle est plus grand. Car le temps est calculé sur la pièce la plus grande.
En FFF, le temps sera rallongé car c’est la quantité de dépôts de filaments qui est prise en compte et le nombre de couches. Pour une grande productivité en quantité, la résine liquide est gagnante en plus de la qualité. Financièrement c’est un autre débat…
Nicolas : Je ne raisonne pas forcément en termes de vitesse si je dois utiliser l’une plutôt que l’autre. C’est vraiment pour moi assez clair : bricolage et grandes pièces dont je me fiche du degré de finition > FFF, et pour des petits objets avec du détail > résine. Comme le bac de mon imprimante résine reste petit et que l’imprimante n’est pas très haute, je sais que je ne m’embarque pas sur des impressions de plus d’une dizaine d’heures en règle générale.
Sur du FFF, j’ai déjà été tenté de lancer des impressions de plus d’une journée, sur des objets assez hauts, dont un magnifique Pokemon qui, suite à la chute d’une bobine dans la nuit, et après 1 journée d’impression déjà effectuée, gardera à vie la tête coupée ;-)
« Si on recherche à faire tout simplement des objets très basiques, clairement c’est avantageux de s’orienter vers le FFF »
Sur ce point , j’aimerais aussi que vous expliquiez en quoi il est plus pertinent de parler de vitesse de fabrication que de vitesse d’impression.
Dominique : Tout-à-fait, mais là où ça va se jouer c’est de se poser la question : quelle est l’exigence au niveau de la qualité ? Si on recherche à faire tout simplement des objets très basiques, des mugs, accessoires, ou décors très simples par exemple, qui ne demandent pas de finition, clairement c’est avantageux de s’orienter vers le FFF.
Mais si on veut imprimer de la figurine, des prothèses, des objets qui nécessitent de la finition et du détail, il ne faut pas hésiter à aller vers la résine…
Nicolas : Il est plus pertinent de parler de vitesse de fabrication que de vitesse d’impression car ainsi on prend tout en compte. C’est un peu comme si on parlait de chiffre d’affaires, alors que cela n’englobe pas les taxes et frais obligatoires à prendre en compte pour déterminer combien vous toucherez réellement à la fin.
La vitesse d’impression c’est le temps nécessaire par votre imprimante pour imprimer votre modèle 3D. Là on est tous d’accord là-dessus. Mais il y a un autre facteur à prendre en compte, assez déterminant, surtout si on lance une activité en ligne : la productivité. Je vous donne un exemple :
Si en l’impression résine, vous mettez 5h pour imprimer un objet contre 3h en impression FFF, vous vous dites spontanément qu’il vaudrait mieux privilégier cette dernière technique d’impression (pour ce raisonnement, on ne prendra pas en compte de facteur externe comme la qualité de finition finale).
Mais si vous rajoutez le paramètre de productivité, tout est différent. Si vous mettez bien 5h pour un objet en résine, mais que vous avez pu l’imprimer durant la même session en 5 exemplaires, vous aurez été 5 fois plus productif qu’en FFF, et ça change tout. Tout le monde n’a pas les moyens de s’acheter 5 imprimantes FFF s’il souhaite vendre des objets en ligne par exemple. Par contre, avec une seule imprimante résine, vous en serez capable.
Sur le papier, l’impression résine gagne haut la main. Mais cela ne suffit pas à définir une vitesse de fabrication à 1 h par objet (5h / 5 objets). Il faut également prendre en compte le post-traitement, qui est bien plus lourd en règle générale pour l’impression résine, ainsi que le “pré-traitement” (le slicing) souvent un peu plus technique, car il faut quasiment tout le temps prévoir des supports et bien les positionner.
Mais malgré tout cela pris en compte – le post-traitement pouvant être réalisé en parallèle d’un nouveau lancement d’impression 3D une fois la résine filtrée et le plateau nettoyé -, je dirais que la vitesse de fabrication reste clairement à l’avantage de l’impression 3D résine, post-traitement compris.
« Pour l’impression 3D résine, ce sont des machines opérationnelles tout de suite, cependant il y a un gros travail d’apprentissage avant d’arriver à imprimer des choses correctes »
Comment l’impression 3D résine et FFF se distinguent-elles en termes de facilité d’utilisation, de prise en main et d’entretien ?
Nicolas : Quand on déballe une imprimante filament, on doit généralement passer par l’assemblage, et ce n’est pas toujours une partie de plaisir. Il y a de nombreuses agonies sur les forums lors de ce passage ^^. Je me souviens avoir dû passer plusieurs heures pour monter la mienne. Le pire a été ensuite pour les réglages. J’ai dû faire comme beaucoup de gens : aller demander de l’aide et regarder des tutoriels sur internet.
Pourtant j’ai une Creality Ender 3 V2, donc une machine plutôt simple et populaire. Mais j’ai dû m’y reprendre à plusieurs fois parfois pour bien monter ma machine. Et je n’ose imaginer ceux qui achètent des machines exotiques en kit pour faire des économies et qui réalisent qu’ils vont avoir beaucoup de mal à la faire fonctionner. A ne jamais faire !
Cette étape de montage galère n’a pas existé avec mon imprimante résine : elle était déjà totalement montée, j’ai lancé, ça marchait, juste le plateau à régler et ça a pris 30 secondes… alléluia
En termes de problèmes également, pour l’impression FFF, dès qu’on a un souci d’impression, la cause peut être multiple : le filament pas assez sec ? un courant d’air ? une panne de la montée en température de la buse ? l’extrudeur qui claque ? le PTFE à changer ? On peut trouver 20 raisons.
Alors qu’en résine, on met le capot et on lance : si on a bien mis la résine et que le plateau a été correctement calibré, c’est tout ce qu’il y a à faire. Après, c’est davantage la qualité des supports qui entrera en jeu avec la gravité pour déterminer la réussite ou non de notre impression.
Par contre, petit coup de stress une fois l’impression résine terminée : les émanations, les gants qui collent, le masque sur le pif : une impression de jouer dans Breaking Bad !
Dominique : Pour l’impression 3D résine, ce sont des machines opérationnelles tout de suite, cependant il y a un gros travail d’apprentissage avant d’arriver à imprimer des choses correctes. Comment préparer sa machine avant l’impression, comment choisir sa résine, comment préparer son modèle sur le slice, les supports etc…
Au-delà des capacités machine, l’autre critère qui interroge les néophytes est le coût de ces procédés. Combien faut-il dépenser pour avoir une bonne imprimante 3D résine ou filament ? Quelles sont les autres dépenses à prévoir pour les consommables, accessoires et machines de post-traitement ?
Nicolas : Ce sont des questions qu’on nous pose souvent, et auxquelles on aime répondre sur notre chaîne Youtube.
Si on débute et qu’on dispose d’un budget raisonnable, une bonne imprimante PLA pour débuter coûtera entre 200 et 300 euros.
L’impression résine coûtera plus cher : je dirais entre 300 et 500 euros pour des imprimantes résine 4K, voire plus pour du 8K (ce que Dominique préconise en règle générale).
Dominique :
- Pour une bonne imprimante résine, il faut compter : environ 500 € – 600 € minimum, avec une bonne résolution en micron
- Une bonne bouteille de résine de qualité 35 – 45 € le L
- Une machine post-traitement nettoyage + UV : 250 €
- 5 L d’alcool ou éthanol IPA environ 20 – 35 € (il en faut 8 L pour les gros bacs de nettoyage)
- Ensuite les ustensiles : masque 39 €, lunette 8 €, spatules, mouchoir, sopalin, filtre résine, gants nitriles, etc. soit un petit billet de 100 € en plus
« je peux aussi bien m’éclater à faire des éléments de déco avec mon imprimante FDM que de l’impression très détaillée avec mon imprimante résine »
Pour résumer, dans quel cas conseilleriez-vous plutôt l’impression 3D filament ou résine ? Avec quelles machines travaillez-vous actuellement ?
Nicolas : Ma position est d’essayer les deux, si possible avant d’acheter :)
Mais personnellement, aimant la modélisation 3D, je peux aussi bien m’éclater à faire des éléments de déco avec mon imprimante FDM Creality Ender 3 v2, que de l’impression très détaillée avec mon imprimante résine Elegoo Mars 3 Pro.
En outre, je dois avouer que j’aime l’impression résine pour le process. Je ne trouve pas cela du tout une corvée de mettre les gants et d’ôter les supports, j’adore. On a vraiment l’impression de créer l’objet et d’être un artisan, et un peu un chimiste à la fois.
Pour résumer : achetez une imprimante FDM pour vous familiariser à l’impression 3D, et si vous avez besoin de davantage de précision (souvent c’est l’envie d’imprimer des figurines qui fait passer le cap), et que vous disposez en outre d’une pièce dédiée sécurisée et ventilée pour entreposer vos produits chimiques, alors l’impression 3D résine est un super choix.
Dominique : L’impression 3D FFF sera intéressante pour des impressions très basiques et des objets qui ne demandent pas d’exigence du détail, comme des accessoires, des décors très simples, objets du quotidien, du cosplay, etc… L’avantage : pas de post-traitement mais une post-finition à envisager si la finalité est d’obtenir un objet lisse avec une belle finition.
L’impression 3D résine sera intéressante pour obtenir une qualité professionnelle et exceptionnelle, surtout pour la figurine, le modélisme, la peinture, l’univers du jouet, le prototypage. Vous serez en mesure d’exploiter toutes les capacités de la modélisation 3D aussi. Vous allez viser l’excellence et la qualité visuelle !
Pour le côté pratique utilitaire, des résines ultra résistantes commencent à sortir !
Actuellement je travaille avec de l’impression 3D résine, plus exactement 4 machines de la marque Phrozen (Sonic Mighty 8k, Phrozen Sonic Mini 8k, Phrozen Sonic Mighty 4k, Phrozen Sonic Mini 4k). Je suis très exigeant sur la qualité d’impression et je suis très visuel XD, mais j’ai été éduqué à la figurine à peindre, donc difficile de revenir en arrière et m’habituer à un nouveau standard. C’est comme si on avait l’habitude de boire du bon vin. C’est tout de suite plus difficile de revenir en arrière.
- Nouvel article : Comment choisir ses résines d’impression 3D pour ses figurines ?
Expert dans l’impression 3D de figurines, Dominique Perrin nous livre quelques clefs pour sélectionner ses résines.