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L’université de Warterloo construit l’un des plus grands centres universitaires d’impression 3D

systèmes d'impression 3D EOS

(crédits photo : EOS)

Etablissement public de recherche situé en plein cœur du « Technology Hub » du Canada, l’Université de Warterloo a levé au total 27 millions de dollars canadiens pour renforcer le développement de son laboratoire de fabrication additive. Leader dans les domaines de l’innovation et de transfert de technologie, l’université dispose d’un pôle impression 3D destiné à améliorer les procédés de fabrication additive métallique, développer des logiciels de contrôle qualité et des systèmes d’intelligence artificielle.

« jouer un rôle clé auprès de nos partenaires pour débloquer le potentiel de cette technologie passionnante »

« La fabrication d’additive est destinée à modifier fondamentalement la façon dont les choses sont faites, » a déclaré Ferdun Hamdullahpur, président de Waterloo. « Alimentés par une culture de l’innovation et soutenue par une large expertise dans le secteur de la fabrication de pointe, nous sommes impatients de jouer un rôle clé auprès de nos partenaires pour débloquer le potentiel de cette technologie passionnante. »

Annoncé comme l’un des 10 plus grands laboratoires universitaires de fabrication additive au monde, le laboratoire baptisé Waterloo Multi-Scale Additive Manufacturing Lab (MSAM), se destine également à accompagner les entreprises locales et nationales dans l’intégration et l’utilisation de la fabrication additive. Pas moins de 14 professeurs seront recrutés ainsi qu’une douzaine d’ingénieurs, de post-doctorants et d’étudiants diplômés. « Les fabricants canadiens ont maintenant un centre de recherche pour les aider à adopter l’innovation de bout en bout« , a commenté Pearl Sullivan, ingénieur chez Waterloo.

En attendant l’arrivée des nouveaux équipements, le MSAM dispose déjà d’un parc machine conséquent, les modèles SLS Renishaw AM400 et EOS M290, une imprimante 3D multicouleurs Stratasys J750 et beaucoup d’autres machines dont certaines développées par les chercheurs de l’université. Le laboratoire a notamment fait quelques percées très intéressantes, dont un système breveté permettant d’intégrer des capteurs imprimés en 3D dans des pièces métalliques.

Alexandre Moussion