Dans un communiqué transmis à PRIMANTE 3D, la société montpelliéraine KLoé spécialisée dans la fabrication de composants optiques, a annoncé le lancement prochain d’une imprimante 3D haute-résolution. Dénommé DILASE 3D, ce système d’impression 3D Made in France issu de deux années de développement, vise à franchir un gap en terme de résolution en offrant la possibilité de réaliser des structures avec des résolutions inférieures à 5 µm. Doté d’un volume de fabrication de 100 x 100 x 50 mm pour une vitesse d’impression de 100 mm/s, l’appareil fonctionne sous une technologie similaire à la stéréolithographie (SLA).
« obtenir des hautes résolutions mais également de très faibles rugosités »
« Le principe d’écriture est basé sur le même principe que l’ensemble des équipements de la gamme Dilase. C’est un principe d’écriture directe par laser dans des matériaux photosensibles. L’intérêt de cette méthode est d’obtenir des hautes résolutions mais également de très faibles rugosités » Explique Paul Coudray, fondateur et président-directeur général de Kloé. « On devrait arriver rapidement à proposer une résolution voisine de 1µm et en même temps une grande profondeur de champ qui permet d’écrire dans les épaisseurs plus ou moins grande à volonté en ajustant la dose. »
Visant dans un premier temps les marchés de la microfluidique et les applications médicales, DILASE 3D devrait arriver sur le marché en fin d’année, avec un prix avoisinant les 200 000 €. La première machine a été livrée au Laboratoire du LAAS-CNRS Toulouse où elle est testée par la communauté de chercheurs pour des applications liées à la microfluidique, les biotechnologies, le biomédial, mais également la réalisation de MEMS.
Spécialisée dans l’optique et la photonique, KLoé tient sa réussite dans la production d’équipements de photolithographie par laser. L’entreprise de 17 salariés a déjà réalisé plus de 2 millions € de chiffres d’affaire en 2016.
*tous les crédits photo : KLoé