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L’impression 3D métal, segment le plus dynamique de l’industrie de la fabrication additive

Komplexere Formen: Traditionelle Verfahren, wie Gießen oder Bohren, stoßen an ihre Grenzen / More complex shapes: Traditional processes such as casting and drilling have reached their limit

Dans son dernier rapport intitulé « Printing of Metals 2015-2025 », le cabinet américain IDTechEx a désigné l’impression 3D métal comme étant aujourd’hui le segment le plus dynamique de l’industrie de la fabrication additive Selon l’étude qui a été menée sur plusieurs années, les fabricants se détournent de plus en plus de l’impression 3D plastique au profit de l’impression 3D métal. La raison principale de ce plébiscite réside dans la capacité de cette technologie à réaliser des pièces finales, l’impression 3D plastique étant jusqu’alors surtout employée pour la fabrication de prototypes.

« Les métaux sont le segment le plus dynamique de l’impression 3D »

« Les métaux sont le segment le plus dynamique de l’impression 3D, avec des ventes d’imprimantes à 48% de croissance et 32 % pour les ventes de matériaux. » Précise IdtechEx dans son rapport.

Sans réelle surprise l’aéronautique et le médical sont les secteurs les plus représentés, à l’image de GE Aviation qui a investi 3,5 milliards $ dans la construction d’usines destinées à la production de 100 000 injecteurs de carburant à l’horizon 2020. De son côté le constructeur suédois Arcam, affirment que ses machines auraient déjà imprimé pas moins de 50 000 implants orthopédiques. Les alliages de titane, matériaux principalement utilisés dans ces deux secteurs, représenteraient à eux seuls 31% du volume du marché mondial.

base-industry

La bijouterie est l’autre domaine à avoir adopté massivement l’impression 3D métal, non seulement pour sa capacité à fabriquer des bijoux sur-mesure, mais pour aussi pour créativité. Assez logiquement, l’industrie de la bijouterie arrive en tête des utilisateurs pour l’impression 3D de métaux précieux, avec 49 % de part de marché pour la poudre d’or. De plus en plus d’industriels adoptent cette technologie, à l’image de Siemens qui utilise la fabrication additive pour fabriquer ses turbines à gaz, Argen ses bridges dentaires, ou encore la NASA qui projettent d’imprimer 80 à 100 % de ses moteurs de fusée.

Les informations publiées par le cabinet sont issues d’entrevues menées auprès de 29 entreprises, comprenant notamment dix fabricants d’imprimantes 3D, sept fournisseurs de poudres et dix utilisateurs. L’intégralité du rapport est disponible ici à partir de 4925 €.


Ready for Printing – 3D Printing at Siemens par 3dprinterarena

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