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Visite 3D Printshow Paris 2014 – 1ère partie

le 3d prinshow paris 2014

Après les capitales de Londres et de New York, pour sa deuxième année consécutive le 3D PrintShow est allé poser ses valises à Paris. En effet, fort de son succès pour sa première édition 2013, le célèbre Caroussel du Louvre a une nouvelle fois accueilli le salon international de l’impression 3D les 17 et 18 octobre. L’occasion pour professionnels et particuliers de découvrir cette technologie, à travers diverses d’expositions, démonstrations et conférences. Mode, art, médecine, gastronomie, architecture, prototypage… Les visiteurs ont pu constaté tout le potentiel et l’étendu du champ d’application de l’impression 3D dans d’innombrables domaines sur un espace de 7000 m2. Invité pour l’ouverture (le 1er jour étant réservé à la presse et aux professionnels, le 2ème pour le grand public), je vais tenter de vous dresser un panorama complet de cet évènement haut en couleur et en relief…

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Au caroussel du Louvre plusieurs minutes avant l’ouverture du salon qui avait lieu à 9h30. Presse et professionnels commençent à arriver. Comme en témoignent les affiches, Autodesk et Stratasys étaient les parrains de l’évènement cette année.

A l’entrée derrière les hôtesses et la sécurité on peut déjà apercevoir la première partie du salon avec la Gallerie de conception de Stratasys et la partie Art et Mode.

A l’entrée du salon on découvre les premières créations dont celles de la designer Grabriela Ligenza qui a conçu la première collection de chapeaux imprimés en 3D. En travaillant avec Francesco de Comite de l’université des Sciences et de la technologie de Lille (spécialiste dans l’art mathématique), Joaquin Badwin (animateur et conteur spécialisé dans la création numérique) et Adam Melotte (spécialiste modeleur 3D), Gabriela Ligenza a crée une collection capsule mettant en valeur la diversité et le potentiel de l’impression 3D et son application dans la conception d’art comptemporaine.

Les chaussures du jeune designer mexicain Jorge Ayala qui détourne les outils digitaux de l’architecture pour développer des formes avant gardistes en utilisant divers techniques pour matérialiser les imprimés de ses modèles.

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Robe Metrika issue de la collaboration entre l’artiste anglais Rob Elford spécialiste des vêtements et accessoires imprimés en 3D, le couturier Nanger Magro et les étudiants en Design de Ravensbourne. Le sac et le haut ont été imprimés sur une Makerbot Replicator 2.


Bijoux créés par les designers grecs Antonis Kiourktsis et Antonella Nikolopoulou du studio Jazzt Design. Ces derniers conçoivent leurs bijoux en scannant des parties du corps humain, pour les retraduire en polygones 3D et les imprimer à partir de métal. Cette collection appelée « Made sur You » a été conçue à partir de la courbure de la clavicule d’une femme qui a été retranscrit en un polygone composé de 14 triangles imprimés en 3D.

La Spire Dress d’Alexis Walsh est composée de 400 morceaux de nylon blanc imprimés en 3D, qui ont été ensuite assemblés à la main avec des anneaux métalliques, le tout fermé par une discrète fermeture éclair à l’arrière. La robe a été imprimée par Shapeway sur des imprimantes Makerbot.

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Les lunettes fleurs de Ge Bai, un designer japonais diplômé du célèbre Royal Collège Art. Les éléments imprimés prennent la forme d’accessoires oculaires qui accentuent les motifs floraux des autres vêtements de la même collection.

Bustier et dessous que l’on doit à la designer Michaella Janse Van Vuuren qui s’est inspiré de créatures marines (coraux, poissons, serpent de mer) pour sa création. Les pièces ont été imprimées sur une imprimante 3D Objet 500 Connex3 de Stratasys, un modèle capable d’imprimer sur plusieurs matériaux et couleurs à la fois.

Reproduction de la Fiancée Juive de Rembrandt par Océ une entreprise du groupe Canon avec une imprimante 3D. Celle-ci cette associée à Tim Zaman chercheur de l’University of Technology de Delft aux Pays-Bas qui a inventé une méthode pour capturer la couleur et la topographie (les reliefs presque invisibles à l’oeil nu) d’un tableau. A l’aide de deux appareils photos numériques et d’un projecteur, Tim Zahan numérise jusqu’à 40 millions de points par image sur le tableau original. La Fine Art 3D Printer d’Océ peut reproduire l’oeuvre en quelques heures avec une précision de 50 microns. Impressionnant…

Bientôt la suite de la gallerie art et Mode ici.

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