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Tour d’horizon des nouvelles imprimantes 3D dévoilées au salon Rapid + TCT

salon Rapid + TCT

La dernière édition du salon Rapid + TCT s’est achevée ce jeudi à Detroit. Pendant trois jours ce sont pas moins de 350 exposants qui ont présenté leurs nouveautés à près de 6000 visiteurs venus découvrir des dernières innovations en lien avec l’impression 3D. Cet événement considéré parmi les plus influents dans le domaine de la fabrication additive, a une fois de plus été riche en nouveautés. Primante 3D vous propose un tour d’horizon des nouveaux systèmes d’impression 3D dévoilés durant ce salon.

STUDIO G2 : la nouvelle imprimante 3D grand format de BigRep

Spécialiste de l’impression 3D FDM très grand format, le fabricant allemand BigRep a officiellement présenté sa dernière née STUDIO G2. Successeur de la BigRep Studio sortie en 2016, le système introduit de nouvelles fonctionnalités pour améliorer vitesse et qualité. Un nouveau logiciel de tranchage « BLADE » permettra un meilleur contrôle des paramètres d’impression et des préréglages pour les matériaux de qualité technique.

L’ajout de deux buses Ruby de 0,6 mm permettra d’imprimer des filaments abrasifs haute performance, tels que le PA6/66. Les matériaux composites contenant du carbone et du verre, ainsi que l’ASA, devraient être disponibles sur ce système dans un avenir proche.

Tethon : le spécialiste de la résine céramique lance sa première imprimante 3D DLP

imprimante 3D Bison 1000

Tethon est un fabricant basé au Nebraska qui produit depuis plus de 8 ans des résines d’impression 3D à base de céramique, de porcelaine et de métal. A la demande de ses clients, l’entreprise a développé sa propre technologie DLP pour la rendre totalement compatible avec ses matériaux. L’octroi d’une subvention du Department of Economic Development du Nebraska lui a permis de développer la Bison 1000, une imprimante 3D de bureau optimisée pour imprimer une vaste variété de ses résines propriétaires, céramiques et métalliques.

Premier du genre, ce système d’impression 3D résine permettra de travailler avec des matières premières métalliques moins chères, et de produire des pièces à résolution plus élevée. Dotée d’un volume de construction de 110 x 60 x 130 mm, la Bison 1000 dispose également d’une caméra et d’une application permettant une surveillance à distance. Sa commercialisation est annoncée pour le troisième trimestre 2019.

L’imprimante 3D métal EP-M150 de SHINING 3D

imprimante 3D métal EP-M150 de SHINING 3D

Plus connu pour ses scanners 3D et systèmes de métrologie, le fabricant chinois SHINING 3D propose aussi une vaste gamme d’imprimantes 3D couvrant l’ensemble des procédés d’impression 3D, FDM, SLA, DLP, mais aussi SLM. Le salon Rapid + TCT a été l’occasion de dévoiler sa dernière née EP-M150. Conçue spécifiquement pour la fabrication de petites pièces en métal (inox, alliage de nickel, alluminium titane, cuivre…), cette imprimante SLM de 1750 x 780 x 1900 mm, vise principalement l’industrie médicale, dentaire et la bijouterie.

Shining 3D présente la EP-M150 comme une imprimante 3D en métal pratique, efficace et facile à entretenir. Le nouveau système serait capable de produire 500 couronnes dentaires avec 1kg de poudre, tout en utilisant simultanément de faibles niveaux de gaz à 1 L / minute. Plus d’info sur le site du fabricant.

QLS 350 : la nouvelle imprimante 3D SLS de NXT Factory

nouveau système d'impression 3D QLS 350 de NXT Factory

La société californienne NXT Factory a profité de l’évènement pour officialiser son dernier système de frittage laser Quantum à haute vitesse, le QLS 350. Selon le fabricant, ce nouveau système d’impression 3D offrirait le débit le plus élevé de sa catégorie soit 4 fois que les systèmes laser actuels, et égalerait même les solutions à jet de matière.

En terme d’automatisation, la QLS 350 marque également des points. La machine intègre une chambre d’impression amovible guidée par un robot, qui permet un temps de recharge et de dépoudrage autonomes, contribuant ainsi à ses capacités de production 24h / 24 et 7j / 7. Disponible en précommande la QLS 350 sera livrée à partir du deuxième semestre 2019.

L’énigmatique Origin One

imprimante 3D DLP Origin One

Origin est une start-up californienne qui est apparue sur le devant de la scène en janvier dernier pour sa plate-forme Open Additive Production. Il s’agit d’ un nouveau procédé de fabrication basé sur des matériaux ouverts, des logiciels extensibles et du matériel modulaire, qui vise à répondre à la demande de matériaux de meilleure qualité et de personnalisation. La société a créé la surprise en dévoilant une imprimante 3D de type DLP dénommée Origin One. La machine qui s’appuie sur la technologie de photopolymérisation programmable (P 3) propose un volume de fabrication modeste, mais généreux sur la hauteur soit 192 x 108 x 350 mm.

Pour le moins énigmatique, sa technologie P3, se distinguerait par son approche de matériaux ouverte qui permettrait d’accepter un large éventail de résines. Un processus d’impression réactif surveillerait les données de polymérisation de manière à optimiser automatiquement les conditions du processus pour obtenir les meilleurs résultats possibles. Utilisée déjà par des constructeurs automobiles, industriels et sous-traitants, l’imprimante Origin One commencera à être expédiée à l’automne 2019.

Optomec optimise sa technologie d’impression 3D hybride à 5 axes

Optomec optimise sa technologie d'impression 3D hybride à 5 axes

Le spécialiste de l’impression 3D à dépôt d’énergie dirigée (DED) Optomec, a profité du Rapid + TCT pour présenter plusieurs améliorations pour sa technologie de fabrication hybride à 5 axes. Le constructeur américain promet en effet de nouvelles capacités de construction, de réparation et de revêtement de métaux complexes pour les pièces métalliques de moyenne et grande taille. Les nouvelles performances résideraient dans l’ajout d’un plug-in additif Optomec LENS combiné à la commande numérique Siemens Sinumerik 840D. Le mariage des deux permettrait un contrôle simultané sur cinq axes, pour une impression plus facile et rapide des géométries complexes.

De quoi améliorer considérablement les temps et coûts de production, en supprimant le besoin en structures de soutien, et minimisant le retrait de matériau nécessaire au post-traitement. Optomec indique que le Siemens Sinumerik 840D est livré sur les autres systèmes Optomec LENS CS 600, LENS CS 800 et LENS MTS 860. Le nouveau plug-in additif Optomec LENS est également disponible en complément de ces systèmes.

Alexandre Moussion