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7ème art : quand l’impression 3D joue les premières rôles

A chaque jour qui passe, l’imprimante 3D ne cesse de prouver davantage l’étendue de son champ d’application. Le cinéma et particulièrement Hollywood se sont déjà emparés de cette innovation pour la réalisation de ses films. Andrew Clement qui est un accessoiriste et spécialiste des effets spéciaux reconnu dans le milieu, a très vite adopté cette technologie. Avec des participations à des films aussi célèbres que Spider Man, Star Treck ou encore il y a quelques années la Série Urgence, celui-ci recours de plus en plus à l’impression 3D qui changé sa manière de créer ses accessoires. Au lieu de partir de zéro comme c’était le cas avant, il peut maintenant modéliser et créer par exemple une tête de monstre à partir d’un programme informatique puis l’imprimer.

« il nous a simplement fallu la remodéliser sur ordinateur pour ensuite imprimer son modèle réduit »

Mark Coulier responsable des effets spéciaux sur Harry Potter déclarait à ce sujet : « Sur Harry Potter, nous avions une araignée géante datant d’un ancien épisode et nous devions en fabriquer une plus petite… il nous a simplement fallu la remodéliser sur ordinateur pour ensuite imprimer son modèle réduit« .

En temps normal, les accessoiristes proposent une première ébauche de leur création au réalisateur, des objets créés à la main à partir de matériaux argileux. Le problème de ce processus c’est qu’il est plus long et coûteux. Si le réalisateur et le metteur en scène ne sont pas satisfaits et veulent apporter quelques changements, il faut recommencer à partir de zéro. Avec cette méthode ils n’ont qu’à redessiner à l’ordinateur jusqu’à ce que toutes les modifications aient été apportées. L’imprimante 3D rend ainsi la réalisation de ces maquettes beaucoup moins chères et leur réalisation plus facile, plus rapide.

Andrew Clement pense que l’impression 3D va continuer à se développer et à s’améliorer dans les années à venir. Selon lui les imprimantes pourront bientôt traiter plus de matériaux et le 7ème art pourrait profiter de cette avancée. On pourrait ainsi imprimer des accessoires beaucoup plus complexes composé de différentes matières plutôt que d’imprimer plusieurs pièces et de les assembler après.

Jason Lopes qui a été en charge des effets spéciaux sur les films Iron Man, Avatar, l’incroyable Hulk ou encore Terminator affectionne l’impression 3D qu’il utilise beaucoup pour créer ses personnages. Comme il explique dans les deux vidéos ci-dessous cette méthode offre l’avantage de créer des costumes parfaitement adaptés à la morphologie des acteurs et de répondre rapidement aux demandes de modifications de la part du réalisateur.

Alexandre Moussion