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Des trophées de Formule 1 imprimés en 3D

Bien que déjà familière de l’impression 3D qu’elle emploie pour la fabrication de prototypes de pièces, la Formule 1, contrairement à d’autres sports, n’avait encore jamais fait monter cette technologie sur ses podiums. C’est désormais chose faite, avec la remise de trophées imprimés en 3D à l’occasion des prix de Hockenheim (Allemagne) et de Silverstone (Angleterre) 2014.

A l’origine de cette première, une société espagnole spécialisée dans l’impression 3D du nom de RePro3D. Les deux technologies employées par l’entreprise,  sont le SLS (frittage laser) pour les parties en plastique et le SLA (stéréolitographie) pour les parties résines. Des plaques jusqu’au vis, les trophées ont été entièrement imprimés en 3D, chacune des pièces ayant par la suite été polies, sablées puis assemblées.

Les récompenses sont nées d’un concours organisé par la banque espagnol Banco Santander, visant à élire le meilleur modèle 3D. Ainsi parmi les 371 modèles soumis par 140 universités à travers le monde, c’est un étudiant espagnol du nom de Saúl Latorre Sébastien qui a remporté le concours. Outre l’honneur de voir sa création remis dans les mains de grands champions tels que Nico Rosberg et Lewis Hamilton, ce dernier a remporté un voyage pour deux pour le prix de Silverstone au Royaume-Uni.

Rappelons qu’en mars dernier, l’écurie de formule 1 Caterham avait dans le cadre d’un partenariat avec 3D Systems, utilisé pour la première fois l’impression 3D. Un procédé qui avait permis au constructeur de fabriquer des prototypes de pièces en titane et en aluminium à 60 % de leur taille, pour ensuite les tester en soufflerie.

Caterham est aujourd’hui équipé de deux machines qui permettent de réduire son process d’innovation (jusqu’à 900 pièces/mois) et de faire des économies pouvant aller jusqu’à 50 000 € par mois. Si l’impression 3D est déjà utilisée par beaucoup d’écuries (Red Bull, Mercedes…) pour du prototypage, elle devrait dans les années à venir être employée pour la fabrication de pièces fonctionnelles.

Alexandre Moussion