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Une boutique new-yorkaise propose d’imprimer vos bonbons en 3D

Depuis quelques jours, le Dylan’s Candy Bar de New-York, plus grande boutique de bonbons au monde, propose à ses clients un service inédit aux Etats-Unis, celui de personnaliser leurs friandises grâce à l’impression 3D. Bonbons en forme de coeurs, d’ours, de prénoms, de pieuvres, ou encore de dinosaures… Pour 20 $, petits et grands peuvent créer leurs propres friandises au moyen de cette technologie.

Chaque imprimante 3D est connectée à une tablette, permettant ainsi aux clients de dessiner leur bonbon, d’imprimer à partir de leur propre fichier 3D, ou choisir parmi un catalogue de plus de 100 modèles. Les gourmands ont le choix entre huit couleurs et parfums : pomme, fraise, framboise, sureau, mangue, cassis, citron et « bleu tropical ».

« les bonbons ont toujours des formes et des couleurs amusantes… »

« Le dinosaure est très populaire, comme la voiture mais je pense que le plus populaire reste le dauphin. Du côté des parfums, les préférés sont la pomme la mangue et le parfum tropical », déclarait Dylan Lauren alias « Candy Queen », fondatrice de la chaîne de confiserie Dylan’s Candy Bar. « Candy est le moyen idéal pour faire découvrir aux gens la nourriture imprimée en 3D, parce que les bonbons ont toujours des formes et des couleurs amusantes… »

Inédit aux Etats-Unis, cet espace 3D est né d’un partenariat entre la chaîne américaine de confiserie et le géant allemand Katjes spécialisé dans les bonbons gélifiés aux fruits. Ce dernier a développé une imprimante 3D alimentaire dénommée « Magic Candy Factory », l’une des premières machines capable d’imprimer des bonbons. Développée en collaboration avec Melissa Snover, fondatrice de la marque de bonbons vegan « Goody Good Stuff », l’imprimante 3D fonctionne sur le principe de l’extrusion. Une gomme liquide est tout simplement déposée couche par couche selon les coordonnées d’un fichier 3D, à l’aide d’une seringue en plastique. L’imprimante 3D met environ 5 minutes pour imprimer une pièce de 10 grammes.

« Je suis une fan de Dylan’s Candy Bar depuis mes débuts »

La matière première utilisée est vegan, c’est à dire fabriquée à partir de purée de fruit et de gélatine végétale, sans gluten et sans matière grasse animale. Ainsi les friandises peuvent être mangées par tout le monde, quelque soit sa religion et son régime alimentaire. « Je suis une fan de Dylan’s Candy Bar depuis mes débuts dans l’industrie de la confiserie il y a 6 ans. Leur espace de vente au détail est incroyable et leur service est absolument parfait pour l’innovation magique que nous avons développée. » A déclaré Melissa Snover.

Inauguré le 20 mai dernier au Dylan’s Candy Bar de New-York,  ce service d’impression 3D est désormais disponible dans les autres magasins de la chaîne à savoir Los Angeles, Chicago et Miami. En juin prochain, les clients pourront commander leurs bonbons imprimés via le site web de la boutique. Selon Dylan Lauren, la fréquentation de la boutique new-yorkaise aurait grimpé de 30 % depuis l’installation des imprimantes 3D. « Nous avons été inondés d’appels au sujet de bonbons personnalisés et les machines fonctionnent en permanence. » A t-elle déclaré.

La première confiserie à s’être équipée d’une Magic Candy Factory, est le Katjes Café Café Grün-Ohr de Berlin en septembre 2015. En janvier 2016, Lutti, le spécialiste français des « bonbons qui piquent » (racheté en 2011 par l’allemand Katjes) avait proposé le même service dans un concept store éphémère ouvert pendant 2 jours à Paris, dans le quartier du Marais.

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